Elika

A Fight between Light & Darkness

Lundi 17 octobre 2011 à 20:06


http://elika.cowblog.fr/images/maquillagedejour.jpg

Vous êtes nombreux à me trouver changée, et pour cause. J'achète des vêtements et du maquillage, des chaussures à talons et j'ai un copain. Autant de choses que je faisais peu jusqu'à dernièrement (c'est-à-dire 3 mois).

Après le mois de juin, quand sont arrivées les vacances tant désirées, j'ai rapidement pris conscience des limites que j'avais franchi en prépa : d'abord, j'avais dix kilos de trop, aucun style vestimentaire, je n'avais jamais vraiment eu envie de prendre soin de moi, je n'avais pas confiance en moi non plus, et plaire aux autres était la dernière de mes préoccupations. La féminité me semblait un concept archaïque, inutile, et qui impliquait plus de souffrances que de plaisir. Avec l'été, je me suis mise à un régime drastique, et j'ai tombé mes dix kilos en trois mois en faisant énormément de sport, et en me nourrissant exclusivement de légumes à l'eau et de salades. Passées les trois premières semaines, qui ont été très frustrantes, je me suis habituée à ma nouvelle alimentation, et comme je voyais que je maigrissais de jour en jour, il m'était de moins en moins pénible de ne pas céder aux tentations. A la rentrée, en août, je me suis intéressée de plus près à ma garde-robe, car évidemment, plus rien ne m'allait et il allait être difficile de porter des petites robes d'été en hiver à Clermont... Alors voilà, il a bien fallu que je retourne dans les magasins. Et, comble du bonheur, quand le 38 devient trop grand et que le S passe facilement, essayer des fringues et se regarder dans les miroirs des cabines d'essayage devient tellement plus amusant !

Quand au maquillage, je peux dire que je me maquille tous les jours depuis l'âge de 16 ans, mais que ce n'est que dernièrement que j'investis autant d'argent dedans, et que je prends vraiment la peine de le faire de manière sophistiquée, au pinceau et compagnie. Et il est vrai que j'y prends énormément de plaisir.

Pourquoi ? Parce que déjà, quand je me lève certains matins et que je me dis "Mon Dieu, c'est quoi cette tête ?!!", et qu'en un quart d'heure j'ai un teint de Belle au Bois Dormant grâce à un coup de pinceau par-ci, par-là, c'est nettement moins difficile d'affronter la journée. Ensuite parce que se maquiller est un rituel plaisant et agréable, qui me fait prendre conscience de mes propres atouts en matière de séduction : je choisis ce que je veux sublimer sur mon visage, ce que je veux mettre en valeur et de quelle manière. Et puis, entre nous, en me maquillant, je me sens comme une artiste qui fait ses choix parmi les couleurs sur la palette, et qui les accorde les unes aux autres.

Evidemment, tout cela n'aurait aucune valeur si personne n'appréciait les efforts fournis... Mais que voulez-vous, en ce début d'année, tout me souris, alors j'en profite un maximum !!!
 
 

Lundi 12 septembre 2011 à 12:00

 
Parce qu'hier c'était les 10 ans d'un évènement qui m'a profondément marquée par sa brutalité et son omniprésence dans les médias, j'ai décidé de créer un tag un peu particulier (et je ne suis pas sûre qu'il soit spécialement facile). Je me demandais quel était l'évènement médiatisé qui avait été le plus marquant pour vous ?


http://elika.cowblog.fr/images/arton83.jpg
 
J'avais dix ans au moment des attentats perpétués aux USA par Al-Quaïda. On allait partir se promener en début d'après-midi, quand une amie a téléphoné à ma mère. Ma mère n'avait rien dit, et elle avait simplement allumé la télévision, et s'était exclamée "Oh putain." Elle s'était assise, et je m'étais approchée de l'écran pour voir. Ca a beau remonter à dix ans, je me souviens des images de la tour en flammes. Les journalistes croyaient encore à un accident. Et là, en direct, le deuxième avion a percuté la deuxième tour. J'étais trop jeune pour comprendre de moi-même que c'était une attaque, que des gens avaient pu faire ça en vrai. C'est mes parents qui m'ont expliqué d'une voix blanche que ça n'était "pas un film", et que des gens étaient véritablement en train de mourir. 

Le pire, c'était les images de ces gens qui sautaient. Ils tombaient un à un, je ne pouvais pas détacher mes yeux de l'écran. J'avais l'impression qu'ils ne s'arrêteraient jamais de tomber. Je me rappelle avoir passé l'après-midi à pleurer. Quand les tours se sont finalement effondrées, je me rappelle avoir pensé que les gens qui étaient capables d'imaginer de telles monstruosités ne méritaient que la mort et n'avaient rien d'humain.

Les évènements du 11 Septembre 2001 m'ont appris la profondeur abyssale de la bêtise et de la méchanceté humaine à l'âge de dix ans. Depuis, cette date me rend toujours profondément triste, et je respecte et partage la douleur des Américains. 


Se taguera qui voudra, j'ai bien conscience que ça n'est pas tout à fait habituel, mais je serai curieuse de lire quels évènements médiatisés vous ont fortement influencés.

Jeudi 1er septembre 2011 à 19:20




http://elika.cowblog.fr/images/P05031117420001.jpg


J'ai eu une journée éprouvante sur le plan mental, et elle ne sera terminée qu'à minuit trente, heure à laquelle je devrais, en principe, quitter le MacDo ce soir. Pourquoi éprouvante ? Eh bien, pour une raison toute simple : la responsabilité. Etre un adulte implique d'en assumer un certain nombre. Parmi lesquelles : son travail, la gestion de ses études, de son lieu de vie...
 
Aujourd'hui, je me suis trouvée face à mes propres angoisses d'être une adulte.

D'un côté, j'ai aspiré à être plus indépendante : la fac, avoir son appart, un travail (bien que ce dernier soit plus une obligation qu'un réel choix de vie étudiante). De l'autre, il y a des moments où je ne rêve que de rentrer chez moi, l'endroit où ma mère m'appelle quand le repas est prêt, que mon père me rappelle comment remplir un dossier d'inscription et me signale qu'il m'a versé mon argent du mois sur mon compte, l'endroit où mon frangin tente désespérément de me vaincre à Halo, et où ma soeur me fait découvrir des sites de cosmétiques pas cher, tandis que je lui montre des bijoux sympas. Tous ces moments me manquent : les balades matinales avec ma mère, le tennis avec mon père... Même les sapins et la campagne me manquent, alors que tous les charmes de la ville me tendent les bras.


Ma rentrée est le 14 Septembre à la fac. Et je dois continuer à travailler 20 heures par semaine au MacDo jusqu'au 27. Vous voyez le hic. Concilier les deux va me contraindre à faire uniquement des closes sur les deux dernières semaines. Bon, je n'ai jamais été une couche-tôt, mais j'aurais préféré ne pas avoir à rentrer tous les soirs à 1 heure du matin chez moi, pour enchaîner sur une journée à la fac. Bref. Encore une fois, ça n'est pas comme si j'avais le choix. Ensuite, j'ai demandé à passer à dix heures par semaine. La directrice m'a dit que comme les contrats étaient trop facilement emplâtrés, ça serait mieux si j'en faisais 15. Quand je lui ai dit que ça ne serait pas possible, elle m'a dit de tenter de demander dix, et qu'au pire j'en ferai douze. C'est génial le monde du travail étudiant non ?

Bref, pendant que je me débattais avec ces histoires d'horaires à la con, j'ai essayé de me préparer à bouffer. Seulement l'ouvre-boîte que j'ai récemment acquis était une merde totale incapable d'entamer le métal, j'ai fini par poignarder à coups de ciseau le couvercle pour l'ouvrir. Je vous laisse imaginer l'Apocalypse dans ma cuisine. 


J'ai fait deux heures de queue à la fac pour retirer un dossier, et je suis ébahie par la tonne de paperasse que j'ai encore à fournir. C'est dingue, pour mes équivalences il y a deux mois, je leur en ai déjà fourni la moitié, mais il faut que je les leur redonne. Encore. L'administration.... J'ai toujours imaginé le monde noyé sous la paperasse, croulant sous les documents soit-disant "indispensables".


Alors c'est simple, j'ai eu une journée "ras-le-bol", une journée de merde. Je ne suis plus franchement optimiste sur cette année à venir. J'ai l'impression que je vais devoir me débattre avec trois millions de trucs à assumer entre le boulot et la fac, alors j'ai intérêt à poser de sérieuses limites à mon engagement professionnel si je veux décrocher une licence haut la main et avoir une chance de faire ce que je veux par la suite. D'abord, en leur rappelant qu'en juin, j'ai dit très clairement que jusqu'à début septembre, je pouvais faire 20 heures par semaine : j'en ai 25, et je dois rester sur cette base jusqu'au 27 (ce qui n'est pas franchement le début du mois). Et que j'avais dit aussi que toute l'année, je pourrai faire dix heures. Dix, et non pas quinze, ni douze. J'ai pas l'intention de me faire marcher sur les pieds par mes très hautes autorités. Si je ne leur conviens pas parce que je ne suis pas assez disponible, ils n'auront qu'à me foutre à la porte. 

Sur ce, je vais aller essayer de préparer un repas sans refaire Saw sur ma table. Ce qui n'est pas gagné.

Jeudi 25 août 2011 à 23:27



Rentrer chez soi et trouver son bordel tel qu'on l'a laissé avant de partir.
Personne n'a touché à votre brosse à cheveux.
Il y a du PQ dans la réserve parce qu'aucun autre que vous n'y a recours.
Regarder un film sur son PC sans le casque parce que les hurlements des zombies ne dérangent personne.
Faire ses expérimentations culinaires sans crainte du jugement des plus hautes autorités familiales.
Répondre "Quand tu veux !" à un ami qui souhaite passer vous voir pour être humilié sur Halo III.
Parler seul en faisant le ménage.
Chanter sous la douche. Même faux, on s'en fout.
Manger devant son ordinateur.
Manger devant la télé.

 




Ce bordel est insupportable. Mais après tout, la flemme.
Même quand c'est vous qui rangez, vous ne retrouvez pas mieux vos affaires.
Personne n'a pensé à remettre du PQ pour vous.
Regarder son film tout seul comme un con.
Rater son steak dès que le soutien maternel disparaît.
Après tout, vous pouviez très bien le faire avant aussi.
En principe, le ménage vous en étiez dispensé.
Quand vous-êtes vous soucié de la justesse de votre voix ?
Manger tout seul.
Manger tout seul quand même.


***


Comme quoi, quitter le cocon n'est jamais toujours facile.
 

Mercredi 24 août 2011 à 10:46




Encore un été de passé. Et encore une fois, je ne comprends pas comment j'ai été téléportée de mon dernier jour en prépa à mon premier jour de MacDo à Clermont. Oui, parce que ça-y-est, je bosse chez le plus grand fournisseur de calories de la planète. Et vous savez quoi ? Pour les servir, les calories en question, il ne s'agit pas de glander. Disons pour faire court que Karl Marx avait une fois de plus raison en parlant d'asservissement de l'Homme par la machine ! On n'a pas cessé de me rappeler qu'il fallait que je finisse ma garniture pour être au grill au moment PRECIS où il allait s'ouvrir. Bref. J'ai besoin de sous, et porte-feuille léger n'a point de raison. Jusqu'au 27 septembre, je suis à 20h/semaine, et après je passe à 10 (ouf).

C'est sûr que ce genre de situation donne envie de regarder vers l'avenir avec la nuque. Surtout quand on revient de deux mois passés avec des gens extraordinaires. Les années se confondent avec eux. On finit par en oublier qu'il existe 10 autres mois dans l'année. J'ai avec eux une complicité que je n'ai avec personne d'autre. Peu importe qu'on ait pas vraiment eu de nouvelles pendant l'année scolaire, qu'on ait pas pu se voir, même si on l'aurait voulu. Quand on se retrouve à étaler nos serviettes sur la plage, tellement nombreux que les gens doivent faire un détour de dix mètres pour nous contourner, c'est un peu comme si on n'était jamais parti ! On a tellement de trucs à se dire que c'est à peine si nos semaines ensemble y suffisent. Et de choses à faire aussi.

Cette année, on s'est promis de se voir pour le réveillon avec certains d'entre eux. Parce que mon appart n'est pas extensible à l'infini, et qu'on ne pourra pas planter nos 20 tentes 2 Secondes Place de Jaude.

Alors comme tous les ans, quand je rentre chez moi, je suis toujours un peu triste (euphémisme) d'avoir du les quitter, et d'avoir du quitter cet endroit si beau et magique. J'ai toujours beaucoup de mal à reprendre la routine, me remettre de cette rupture toujours trop brutale. Mais comme dirait l'autre, ça passera, et bientôt je recommencerai à compter les jours qu'il nous reste avant de nous retrouver.


http://elika.cowblog.fr/images/P30071116410001.jpgIl n'y a même pas la moitié de notre groupe sur cette photo, alors imaginez.
(Vous me manquez bande d'enfoirés !!!!)

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | Page suivante >>

Créer un podcast