Elika

A Fight between Light & Darkness

Mercredi 24 août 2011 à 10:46




Encore un été de passé. Et encore une fois, je ne comprends pas comment j'ai été téléportée de mon dernier jour en prépa à mon premier jour de MacDo à Clermont. Oui, parce que ça-y-est, je bosse chez le plus grand fournisseur de calories de la planète. Et vous savez quoi ? Pour les servir, les calories en question, il ne s'agit pas de glander. Disons pour faire court que Karl Marx avait une fois de plus raison en parlant d'asservissement de l'Homme par la machine ! On n'a pas cessé de me rappeler qu'il fallait que je finisse ma garniture pour être au grill au moment PRECIS où il allait s'ouvrir. Bref. J'ai besoin de sous, et porte-feuille léger n'a point de raison. Jusqu'au 27 septembre, je suis à 20h/semaine, et après je passe à 10 (ouf).

C'est sûr que ce genre de situation donne envie de regarder vers l'avenir avec la nuque. Surtout quand on revient de deux mois passés avec des gens extraordinaires. Les années se confondent avec eux. On finit par en oublier qu'il existe 10 autres mois dans l'année. J'ai avec eux une complicité que je n'ai avec personne d'autre. Peu importe qu'on ait pas vraiment eu de nouvelles pendant l'année scolaire, qu'on ait pas pu se voir, même si on l'aurait voulu. Quand on se retrouve à étaler nos serviettes sur la plage, tellement nombreux que les gens doivent faire un détour de dix mètres pour nous contourner, c'est un peu comme si on n'était jamais parti ! On a tellement de trucs à se dire que c'est à peine si nos semaines ensemble y suffisent. Et de choses à faire aussi.

Cette année, on s'est promis de se voir pour le réveillon avec certains d'entre eux. Parce que mon appart n'est pas extensible à l'infini, et qu'on ne pourra pas planter nos 20 tentes 2 Secondes Place de Jaude.

Alors comme tous les ans, quand je rentre chez moi, je suis toujours un peu triste (euphémisme) d'avoir du les quitter, et d'avoir du quitter cet endroit si beau et magique. J'ai toujours beaucoup de mal à reprendre la routine, me remettre de cette rupture toujours trop brutale. Mais comme dirait l'autre, ça passera, et bientôt je recommencerai à compter les jours qu'il nous reste avant de nous retrouver.


http://elika.cowblog.fr/images/P30071116410001.jpgIl n'y a même pas la moitié de notre groupe sur cette photo, alors imaginez.
(Vous me manquez bande d'enfoirés !!!!)

Samedi 11 juin 2011 à 15:51




J'ai besoin de soulager ma conscience. J'ai besoin de votre indulgence. S'il vous plaît, ne me condamnez pas trop sévèrement, bien que mon crime soit répréhensible.


J'ai acheté ça :



http://elika.cowblog.fr/images/61RXUvc1PwLSS400.jpg
Dans un accès total de folie. Amazon a tout fait pour moi : je n'ai eu qu'à cliquer trois fois.

Le salaud avait retenu mes informations, mon adresse, mon numéro de carte bleue. Enfin tout. Sauf qu'en cliquant, je savais pertinemment que j'étais déjà à découvert, et que je devais me rendre deux fois à Clermont, demain et la semaine prochaine. Je ne regrette pas, ça non, mais qu'est-ce que c'est nul de s'apercevoir qu'on est pauvre et de dépenser de l'argent que l'on a pas ! :p

Mercredi 16 mars 2011 à 15:54

http://elika.cowblog.fr/images/500daysofsummeroriginal.jpg

J'avais envie d'écrire pour me vider la tête. Des fois que. 


Mais ça fait au moins un quart d'heure que les mots ne viennent pas. J'ai dû trop en écrire sur les 40 pages que j'ai écrites entre lundi et aujourd'hui.

Jeudi 14 octobre 2010 à 21:19

http://elika.cowblog.fr/images/P8160248.jpg(photo par moi, pitié me la piquez pas trop ;))
 




Même quand on veut tout prendre avec "philosophie", en se disant que le désintérêt est le plus sûr moyen d'être imperméable aux émotions des autres, sans laisser échapper les siennes, on est parfois surpris de la vitesse à laquelle l'écorce s'effrite, s'entaille, se fracture, et finalement se brise. Comme le sable s'écoulant irrémédiablement d'un sablier brisé, nos émotions échappent à notre contrôle, aussi puissant soit-il. Il suffit du moindre impact pour que tout se brise. On laisse échapper des paroles pleines de sens, trop pleines de sens. Des paroles qu'on regrettera quand "tout ça" se sera calmé, quand l'écorce se reformera, et qu'on se promettra de ne jamais plus perdre le contrôle de soi de cette manière. Tout irait bien s'il n'y avait pas les autres. Ces autres, qui ont entendu et compris.

Quand vos émotions ne vous submergent pas, elles submergent les autres. Les blessent, les irritent, les déconcertent.
La question reste de savoir comment réagir, face à cet étalement impudique de sentiments ? Surtout quand on en veut pas ?

Repousser la colère d'autrui, ou bien sa haine, ou encore son amour envers/pour vous, est-ce que ce n'est pas encore plus compliqué encore que de jouer le rôle de celui/celle qui se dévoile ? Au fond, se dévoiler, c'est mettre fin à une souffrance, à un poids, lourd, sur le coeur et l'esprit. C'est trouver la paix en soi, à défaut de la trouver avec autrui. Mais l'autre, celui ou celle qui doit "se débrouiller" avec les sentiments bruts que vous lui avez confié ? Que va-t-il/elle en faire ?
Les recueillir, comme un trésor, parce qu'on les a attendus longtemps ? Ou alors les rejetter loin de soi, parce qu'on en veut pas ? Ou encore, ne rien en faire du tout ? Prétendre qu'on a jamais rien entendu, vu, lu ?

Y a-t-il une bonne manière de ne pas encombrer les gens de sentiments dont ils ne veulent pas ? Et inversement, comment faire pour annoncer aux gens, sans les blesser, que vous ne pouvez rien pour eux ? Que ni leur haine, ni leur amour, ne vous touchent ni ne vous affectent. Mais simplement, qu'ils vous pèsent.

Leur dire que vous avez cherché les mots. Sans les trouver. Existent-ils, de toutes façons ?


J'ai cherché le meilleur moyen de ne pas blesser. J'ai contenu ma colère, ma volonté de comprendre. J'ai renoncé à m'emporter, et j'ai compris que je n'obtiendrai pas de réponse, parce qu'il n'y en a pas. C'est probablement inexplicable. Si c'était inavouable, j'aurais probablement préféré, mais ça n'était pas le cas. J'ai reçu le sable dans le visage, comme une claque, même si l'intention n'était probablement pas d'en donner.

Je ne peux pas. Je ne veux pas. Pas comme ça, pas pour ça.

En fait, tout va toujours de travers. Quoi qu'on dise, quoi qu'on pense. Quoi qu'on fasse. Rien ne va comme on l'attend. Ou comme je voudrais. Je ne peux pas prétendre être insensible, je ne tiens pas à l'être. Mais comme j'aimerai parfois, juste de temps en temps. Comme aujourd'hui, comme ce soir. Quand les sentiments des autres vont à l'encontre des miens, quand j'ai la nausée à force de devoir remuer des questions qui n'ont pas de réponses.

Là, je vous l'avoue, s'il reste une écorce sur mon torrent d'émotions, elle est bien mince. Il vaudrait mieux que je me taise, car ce qui sera dit sera dit, et il se pourrait que je regrette déjà bien assez demain.

Je crois qu'il faut que je dorme, surtout si je tiens à conserver à visage à peu près humain. Et je dis bien "à peu près".

Lundi 10 mai 2010 à 21:50

http://elika.cowblog.fr/images/perducopie1.jpg



Vraiment, j'ai rien à dire, c'est désespérant.

Je dis rien, je fais rien, j'écoute même plus.
J'ai juste envie de me taper la tête contre un mur en hurlant que je veux sortir, que j'en ai marre, que je suis fatiguée.
Marre de rentrer le soir et trouver ma vie vide de monde, vide de sens, vide d'ambition. Douter de tout à la moindre réflexion. Perdre l'envie d'aller de l'avant, perdre jusqu'à l'envie de se justifier. Je m'emmerde.

Marre de me lever le matin, sans trouver la volonté de mettre un pied l'un devant l'autre. Marre d'être aussi molle, aussi vidée, aussi ennuyée.
J'ai pas d'envies. Ni de sortir, ni de voir du monde, ni de bosser, de faire du sport. Je reste sur mon lit devant une page Open Office d'une blancheur éclatante, sans même trouver des mots pour illustrer mon état.

Prostration, ennui. Ce monde est moche. Celui de mes feuilles de cours qui s'envolent dans un désordre sans nom, quand dans un élan de rage, je mets un coup de pied dans mon sac de cours. Je me demande comment j'ai pu me laisser aller à ce point.
Mes parents ont cru que je faisais une dépression aux dernières vacances. Au début je ne comprenais pas pourquoi ils pensaient ça. Et puis, rétrospectivement, je me suis aperçue que j'avais passé la première semaine à ne jamais sortir de ma chambre, à dormir toute la journée, à ne plus m'habiller, me coiffer, à refuser la moindre sortie, la moindre activité. Et à grands coups de pied au cul, j'me suis un peu réveillée. Mais je m'emmerde toujours.

Y a rien d'intéressant à voir. Je suis un automate, et j'ai l'impression d'être là pour personne. D'ailleurs j'ai l'impression que tout le monde s'en fout. Comme si c'était normal. Mais moi, je sais que j'ai changé. Que je ne suis plus la même qu'avant. Personne le voit, personne le dit. Soit j'ai un talent pour la comédie, soit, effectivement, tout le monde s'en branle. Et c'est vrai que vu de l'extérieur, ça peut ressembler à de la fatigue. Sauf que je suis tellement fatiguée que je ne sais même plus comment me reposer.


Je dis que je m'en fous, mais c'est pas vrai. J'aimerai bien qu'on m'indique une porte de sortie, même si je sais où elle est et que personne ne la franchira pour moi, que c'est à moi de tenir le coup jusqu'à elle.





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