Elika

A Fight between Light & Darkness

Mercredi 15 décembre 2010 à 17:26

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La leçon du jour, c'est que tous les cons ne sont pas sauvables. Ne croyez pas que j'ai une foi inébranlable en l'Humanité, malgré mon optimisme.
Les gens sont cons. A différents degrés, à différents niveaux, mais bien souvent, à vouloir se battre comme moi contre des moulins à vent, on se retrouve déçu et amer. Dire ses 4 vérités à un connard sans que pour autant on le sente flancher un seul instant, dans sa prétention et son assurance, c'est très décevant, et malgré tout ce que j'ai pu en dire, ce soir, c'est que j'ai la sensation que ça n'aura pas servi à grand chose au final. Après tout, il va rester le connard cosmique qu'il a toujours été, il finira peut-être par être agrégé, il sera prof de français dans une quelconque classe prépa bien docile, il portera toujours les mêmes fringues informes, sera toujours coiffé comme un loser, et appartiendra toujours à cette masse grouillante d'indifférents à tout, pour qui "tout se vaut", et qui courbera l'échine en souriant pour se laisser entuber. Et surtout, il aura toujours ce rictus infâme qui lui donne son air de roi de son petit monde. Sa bonne femme aura typiquement le même profil, leurs enfants iront à Louis le Grand, et bis repetita. Encore et encore.
Finalement, on arriverait presque à en comprendre la tristesse de ce monde.

Mardi 14 décembre 2010 à 17:55

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J'en connais un, s'il continue à faire son petit élève bien sage et hypocrite, il va prendre mes cinq doigts sur la figure, qu'il n'a d'ailleurs pas très jolie. 
Pour bien vous situer la chose, mon prof de littérature est un incapable. C'est simple : on a 5 oeuvres au programme pour le concours de l'ENS. Figurez-vous que nous en sommes à une et demie... Pour plus de la moitié de l'année en nombres de semaines, oui oui. Autant dire que dans la classe, il y a des élèves inquiets. Pas moi, ou à un degré inférieur disons, parce que comme le concours ne m'intéresse pas, si le programme n'est pas fait dans l'année, ça ne sera pas un drame. Mais pour ceux qui ont cet objectif, c'est se moquer du monde. Mais quand nos délégués ont soulevé le problème avec lui, il s'en est tiré par une magnifique pirouette. Ce qui m'agace grandement, c'est que ce prof a une pastèque à la place de la tête. Agrégé, thésard, j'en passe. Un prof de prépa, ça se croit juste intouchable. Après tout, qui sommes-nous, pour remettre en cause le niveau d'un normalien ? Et bien voilà. C'en est suivi une heure et demie de "leçon de morale", mais surtout d'humiliation. Un discours de réactionnaire élitiste de l'élite, sur l'illégitimité de beaucoup d'entre nous à être en prépa. Que nous n'étions pas vraiment dignes de son savoir supérieur, au fond. Le genre de personne qui pense tout savoir, tout maîtriser, et qui du haut de son petit piédestal, se croît supérieur à tout le monde. 
Mais passe encore le prof qui ne fout rien, vient en cours sans n'avoir rien préparé, nous fait un devoir dans le semestre et en fait notre moyenne non sans nous avoir saqués au passage. Non, vraiment, passons.
Un prof pareil, me direz-vous, doit susciter un vrai mécontentement, surtout dans la tête de classe qui a de réelles exigences pour la fin de l'année, en pas seulement en spécialité lettres... Eh bien oui, mais pas pour le petit Nico. Parce que lui, sous-admissible à l'ENS Lyon l'an dernier, il n'a pas besoin du prof au fond, il sait déjà tout. Mais en fait, il n'a besoin de... personne ?! Ce brave petit Monsieur, depuis le début de l'année, je ne sais pas ce qu'il cherche, mais il va le trouver. De travers en travers, de sous-entendu en sous-entendu, il va finir par réellement me chauffer. Je n'ai pas forcément que ça à faire, de me laisser envoyer sur les roses. J'essaie d'éviter de me prendre la tête avec la prépa, ce qui inclus éviter le conflit avec mes camarades de classe... Mais je n'ai pas l'intention de me laisser humilier plus longtemps, surtout pas par un petit con prétentieux qui a une sale tête gonflée. D'ailleurs, si ce matin le prof n'était pas passé derrière moi à ce moment, le petit Nicolas aurait gagné son aller simple à travers la baie vitrée derrière lui. Et demain, je ne raterai pas l'occasion de lui dire ses 4 vérités à ce type, qui a l'air de pas vraiment comprendre que je ne suis pas du genre de ceux qu'on peut rabaisser parce qu'ils n'ont pas le profil du parfait petit Normalien... Je serais plutôt du genre "sanguin qui tape quand il en a marre des cons qui l'entourent, et quelque soit leur niveau d'études". Je vous promets qu'il ne va rien comprendre quand je vais lui tomber dessus, cet enfoiré. Il est temps qu'il comprenne de quelle trempe je suis faite, je n'ai pas l'intention de passer une semaine de plus  comme ça et qu'il puisse penser qu'il a le droit de se croire ouvertement supérieur à moi. Il aura le droit de le penser, simplement, et encore, avec la migraine qu'il se traînera s'il me répond jusqu'à la gauche, il n'en aura même plus envie.
Fuckin' guaranteed man.

Jeudi 18 novembre 2010 à 19:13

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Rah ! Mais pourquoi je suis tellement en colère comme ça ?! J'ai les nerfs, mais d'une force ! J'ai l'impression que mon sang bouillonne dans mes veines et j'ai envie de hurler en courant partout. D'ailleurs je crois que je devrais aller courir dehors dans le froid, ça me calmerait. J'ai déjà défoncé au moins 500 zombies à la batte, sans grande amélioration de mon humeur.

Ok, j'ai foiré mon concours blanc de littérature, j'ai étalé de la merde sur dix pages que j'ai même pas relues tellement j'avais les boules, mais merde, je m'en tape ! Qu'est-ce que ça peut bien me faire de me taper 6 ?! De toutes façons, je les déteste, mes profs, ce que je fais, ça ne sert à rien, j'en vois pas le bout, alors what's the point ?! Je ne comprends pas comment ce genre de détails (parce que c'en est un) peut influer à ce point sur mon humeur. Vraiment, j'ai l'impression que je vais littéralement exploser de l'intérieur. Le premier qui va me faire un tant soit peu chier ce soir va s'en souvenir jusqu'à ses 100 ans, promis. Et pourtant le pauvre, ça ne sera même pas sa faute.

Je ne me reconnais pas dans ce que je fais. Ce matin, comme tous les matins de cette foutue semaine à la con, je rends une copie pleine de mots et vides de sens. Un étalement strictement méthodique de connaissances sans but. Parfois, je m'absorbe tellement dans ce que j'écris que quand je relève la tête, et que je vois ce que j'ai marqué, je me demande si c'est vraiment moi qui ai écrit ça... Tellement de fioritures sur cette copie, tellement de mots alignés comme les soldats qui défilent le 14 juillet. Trop parfaits. Trop superficiels. Ordonnés. Chaque mot à sa place, l'alinéa de trois carreaux parfaitement respecté, un saut de ligne entre chaque partie, trois entre l'intro/la première partie et la troisième partie/la conclusion. Une amorce manquée, mais une amorce quand même.

Et le dédain de mon prof, qui me claque le sujet sur la table, comme s'il venait de me jeter de la merde à la gueule. Ce dédain, ce mépris que je vois toujours, même si je suis sûre que j'exagère. Quand ils me rendent ma copie, quand en colle ils regardent leurs montres à la fin de mon exposé. J'espère qu'il rigolera bien en corrigeant mes inepties. Je lui souhaite bien du plaisir.

Vraiment, ça me manque de pas être reconnue pour ce que je fais, plutôt que d'être parfois reconnue pour quelque chose qui n'est pas moi, qui ne représente rien à mes yeux. Comme quand par miracle, j'obtiens une bonne note.
"C'est bien, en progrès".

Te fais pas d'illusions mon pote, tout ça c'est comme les effets de la drogue : ça dure pas. C'est joli, ça brille, et ça te fait voir les étoiles, mais le lendemain, t'as mal à la tête, et t'es rien de plus que la merde que t'étais hier. Glop.

La connerie humaine n'a pas de limites. Aucune frontière, pas de couleur de peau, de religion, de sexe, ni de niveau d'étude.

Vendredi 12 novembre 2010 à 17:31

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Mon avenir s'appellerait-il à tout hasard 3D Radeon™ HD 5770 1Go OC Edition ?

Franchement, ne pas avoir de pognon, c'est naze. Surtout quand on est une geekette comme moi, passionnée par les jeux vidéo. D'abord, parce qu'on ne peut pas s'acheter tous les jeux qu'on veut, et c'est naze. Mais le plus naze du plus naze, selon le "Principe de l'Emmerdement Maximum", c'est quand vous avez attendu 6 mois un jeu, que vous l'achetez le jour de sa sortie, au prix fort parce que vous avez économisé sur votre coupe de cheveux ou la qualité de vos fringues, et que, pendant tout ce temps-là, vous pensiez que baisser les graphismes au minimum suffirait, et alors vous apercevoir que votre ordinateur est tout simplement impuissant à le faire tourner.

 
Voilà, mon cher ordinateur, payé 700 € il y a 4 belles années, vient enfin de toucher ses ultimes limites, avec Call of Duty Black Ops (sic transit gloria mundi). Je peux le dire : il a géré sa mère cet ordi. D'abord, il a marché impeccable la plupart du temps, mis à part quelques bugs vite réglés. Je sais qu'il m'en faudrait un nouveau, seulement, dans le meilleur des cas, je ne pourrai me le payer que dans 10 mois. Et d'ici là, j'ai un jeu installé qui ne sert qu'à faire la déco de mon bureau. Et ça pue, et ça m'énerve.

Alors, certes, les composants ne sont pas mon fort, et c'est pour ça qu'une fois de plus je vais faire appel au Wizard of the Computers. Si ça se trouve, une carte graphique plus puissante me permettra de tenir jusqu'au mois de septembre prochain... Et si il me dit que ça ne suffira pas, qu'il faudrait carrément changer tout le bastringue, le processeur and Co, et bien préparez-vous à des torrents de larmes.
 

Mardi 19 octobre 2010 à 20:00












 
Pourquoi il faut toujours en arriver là ?

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