Elika

A Fight between Light & Darkness

Dimanche 19 juin 2011 à 21:50


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Bon, on m'a encore trouvé un tag pour me faire parler de moi. Si je vous énerve, dites-vous qu'au moins, cette fois ça n'est pas ma faute !

Voilà, le nom du tag c'est le Kreativ Blogger Award, et je dois dire 7 trucs sur moi (tiens, ça me rappelle un article). Tâchons donc de vous apprendre quelque chose...



1) Je dois mes goûts musicaux à mes parents, pour l'essentiel : Dire Straits, les Stones, Beatles, Queen, Springsteen, etc... Sauf pour mon groupe préféré, Scorpions, que je dois à un (ex-)meilleur ami, qui m'a  fait découvrir un de leurs albums en été, en vacances. Pour moi, ça a été une découverte, et un an après, je les voyais pour la première fois en concert. Depuis, je les ai revus une deuxième fois, pour leur tournée d'adieu, et ça a été avec beaucoup d'émotion d'ailleurs.


2) Je suis l'illustration-même, que dis-je, l'incarnation ! du proverbe "Trop bonne, trop conne". Pourquoi ? Vous voulez la liste des personnes qui m'ont prise pour une conne ? et certains continuent même de le faire sans que je sois capable de les envoyer promener définitivement. Je ne sais pas, peut-être que j'ai trop peur de la solitude que je préfère ne pas contrarier des gens qui par le passé m'ont été chers. Mais plus le temps passe, et moins j'ai envie de m'encombrer de gens qui profitent de moi. Malheureusement ça ne change rien au fait que je fais toujours confiance trop vite, même si je deviens de plus en plus méfiante.


3) J'ai toujours trouvé qu'une des valeurs que j'avais le plus envie de respecter était l'honneur. Je ne sais pas de quoi ça vient, mais j'ai toujours immensément respecté les gens qui avaient le sens de l'honneur, et qui savaient le transmettre. Pour moi, l'honneur implique beaucoup de choses.


4) J'ai un odorat extrêmement performant. C'est pour cette raison que les transports en commun sont souvent un enfer pour moi : je perçois la moindre odeur, et le moindre relent de transpiration ou une effluve de cigarette froide me sont très inconfortables. Par opposition, j'adore les parfums, et il m'est souvent arrivé de reconnaître quelqu'un, au lycée par exemple, sans le connaître, mais simplement en le croisant, parce qu'il portait tel ou tel parfum.


5) Je suis désordonnée. Et pourtant, je déteste le bordel. Et la saleté. Oui, c'est un calvaire tous les jours. Quand la vue du bordel devient insupportable, je range. Mais alors, du vrai rangement ! Du rangement de compèt' ! x)


6) Je HAIS qu'on abîme un livre. C'est absolument insupportable de voir un livre abîmé. J'ai commandé les quatre tomes de "A Song of Ice & Fire" dans un joli coffret cartonné, et le coffret m'est arrivé corné, voire déchiré, et un des livres corné. J'ai eu la rage pendant des jours.


7) Je déteste les endives : ça me fait vomir. Voilà, je savais plus quoi dire x)



> Anonymous42, ma grande curiosité me fait me demander qui diable peux-tu être ?! C'est bête, j'ai quitté St Etienne sans avoir pu te reconnaître dans Fauriel >_< Bon courage pour la suite !

Samedi 11 juin 2011 à 15:51




J'ai besoin de soulager ma conscience. J'ai besoin de votre indulgence. S'il vous plaît, ne me condamnez pas trop sévèrement, bien que mon crime soit répréhensible.


J'ai acheté ça :



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Dans un accès total de folie. Amazon a tout fait pour moi : je n'ai eu qu'à cliquer trois fois.

Le salaud avait retenu mes informations, mon adresse, mon numéro de carte bleue. Enfin tout. Sauf qu'en cliquant, je savais pertinemment que j'étais déjà à découvert, et que je devais me rendre deux fois à Clermont, demain et la semaine prochaine. Je ne regrette pas, ça non, mais qu'est-ce que c'est nul de s'apercevoir qu'on est pauvre et de dépenser de l'argent que l'on a pas ! :p

Vendredi 10 juin 2011 à 15:51




Globalement, les séries, c'est pas trop mon truc. Enfin, à quelques exceptions près. J'ai adoré la première saison de Prison Break. Après, c'est vite devenu une merde totalement incohérente dont je me suis lassée. J'ai pas mal regardé How I Met Your Mother, et surtout The Big Bang Theory. Mais jusque là, je n'avais jamais vraiment encensé une série. Et hier soir, prise d'insomnie, je suis tombée par hasard sur Allociné sur la bande-annonce de la série Game of Thrones, qui m'a intéressée d'abord par la présence au casting de Sean Bean (Boromir dans Le Seigneur des Anneaux), et ensuite parce que cette série est une série de fantasy, et que c'est assez rare pour être remarqué. Ni une, ni deux, j'ai regardé le premier épisode. Et c'est une vraie claque. Vraiment, j'ai adoré, et je vous conseille absolument de regarder cette série ! J'ai enchaîné les deux autres épisodes suivants, ce qui fait au total trois heures d'histoire, et je n'ai pas décroché une seule fois. Il y a dix épisodes en tout, et j'ai hâte d'arriver au bout. A voir absolument si vous êtes fan de fantasy, de guerriers badass et d'univers magiques. 




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Mercredi 8 juin 2011 à 19:39





Il était temps que je consacre un article à ce qui fait que je pense que je suis bien une fille ! En effet, parfois, on peut avoir l'impression que je ne suis qu'une bourrine violente, mais j'ai mes côtés féminins aussi.


Et le plus prononcé de ceux-ci est sans aucun doute mon addiction totale aux sacs à main. Je les adore. Je les trouve presque tous beaux. Dans un magasin, je suis toujours en train d'en chercher un nouveau. Aujourd'hui, j'en ai acheté un sublimissime. J'en ai plein mon placard, et j'ai toujours une bonne occasion de m'en servir. J'en change souvent, en fonction de comment je m'habille, ou de leur taille, ou de la saison, ou de l'occasion. J'y passerais tout mon fric si seulement j'en avais beaucoup. Les sacs à main sont pour moi les accessoires les plus esthétiques d'une femme. Ils contiennent souvent 3 millions de trucs inutiles (c'est-à-dire indispensables) sans lesquels je serais complètement perdue : mon portefeuille, qui a lui seul contient plus que n'importe quel homme pourrait posséder dans ses poches, mon portable (évidemment), mais aussi du maquillage, des lunettes de soleil (même en plein novembre pluvieux, ne me demandez pas pourquoi), des tickets de cinéma, un parapluie, des Tic-Tac... Bref, je ne peux pas concevoir de partir sans avoir préalablement choisi et équipé mon sac à main. Ma mère me dit toujours, quand je lui en montre un dans une boutique : "Mais tu n'en as pas besoin !". Elle, elle est plutôt du genre "Fidèle" : elle en a un seul, elle le change quand il est complètement mort, mais c'est toujours un seul à la fois. Mais c'est pas une question de besoin, c'est une question d'envie.

Bref, vous le saurez si je vais faire les boutiques avec vous un jour, les sacs à main c'est mon grand kiff, et si vous manquez d'idée cadeau pour moi, un sac à main ne me déplaira jamais ! JAMAIS !



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Il est magnifique. Argh.

Mardi 3 mai 2011 à 23:31

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Cette fois, je peux presque dire que c'est derrière moi. Parce qu'à part quelques mardis à venir hypocritement squatter les chaises de ma salle de cours, au nom de je-ne-sais-quel-oral que de toutes manières je ne risque certainement pas d'avoir, je n'ai plus la moindre pression : plus de colle, plus de dissertations de quinze pages, plus rien de tout ça. Mais ce qui fait chier dans l'histoire, c'est que je n'ai même pas l'impression d'en avoir fini. Je m'imaginais sauter de joie, sentir tout ça tomber derrière moi... Et pourtant, le 28 avril quand j'ai quitté la salle de concours, après avoir tenté tant bien que mal de traduire un texte insupportable, à part un peu de fatigue et la perspective réjouissante d'aller manger, je n'ai rien ressenti de ce que j'attendais. Finalement, j'ai été déçue que ça se finisse comme ça. Je m'attendais à une fin plus triomphante. Peut-être que ça viendra, après tout, je ne suis en vacances que depuis 4 jours. Ou peut-être que ça ne viendra pas, que ça passera comme ça, avec le temps. Petit à petit, j'oublierai à quoi ça ressemblait, peut-être que dans quelques années, je me dirais que ça n'était pas si terrible que ça m'a paru sur le moment. Un peu comme une mauvaise passe amoureuse ou amicale au fond ! On se prend la tête, tout nous paraît insurmontable, parfois on se dit qu'on est arrivé au point de rupture, et finalement on s'aperçoit que, cahin-cahan, on arrive à continuer quand on croyait que tout était fini et qu'on irait plus nulle part.

J'ai moins la trouille d'aller de l'avant. Je vais retourner à Clermont-Ferrand. Je vais revoir des amis, passer du temps avec eux. Au final, je n'ai presque rien su d'eux pendant deux ans. Et eux n'ont rien su de moi. Mes pires crises, je les ai vécues seule. Les moments où j'en avais vraiment marre, ou j'atteignais la limite de ce que je pouvais supporter, les seules personnes qui l'ont vu étaient des gens que je fréquentais à Saint Etienne, qui connaissaient la prépa de l'intérieur, parce que de l'extérieur, on en a que de fausses idées. Certains croient que c'est un enfer de pression, d'autres croient que c'est très surestimé. La vérité n'est ni dans l'un ni dans l'autre. C'est quelque chose d'hybride, certains moments on se dit qu'on ne vaut pas mieux qu'un branleur, mais le minimum syndical à fournir est déjà énorme. On vous met la pression, que vous vous en foutiez ou non, et s'en foutre n'élimine pas le stress d'être jugé entre 4 yeux au moment des colles, ou au moment où on énonce à voix haute la note de vos dernières 15 pages.

Je ne suis pas mécontente de l'avoir fait. A vrai dire, j'en suis même fière. Au moins je peux me targuer d'être allée jusqu'au bout. D'avoir tenu le coup, quand d'autres ne l'ont pas pu. Je me suis obstinée sur une voie, comme une autre. Elle me mènera à ce que je veux, et j'ai un meilleur niveau maintenant qu'il y a deux ans. Ma culture générale s'est très très fortement enrichie. Je vais attaquer une troisième année d'anglais qui ne me posera pas de difficultés majeures, et j'ai une capacité de travail importante, et surtout une capacité à travailler vite, avec efficacité. Mine de rien, ça n'est pas négligeable. Au moins, au Trivial Pursuit, ça sera toujours un avantage....

Amicalement parlant, j'ai fini par trouver des gens avec qui fonctionner là-bas. Deux à vrai dire. Des gens qui vont me manquer, probablement. Même certainement. A côté de ça, je me tourne vers les gens que j'ai connu au lycée, et je m'aperçois que de ma classe, je n'ai gardé le contact vraiment qu'avec deux, voire une parfois, personne(s), et de l'internat un peu plus, mais parce que j'ai continué à leur parler via les jeux qu'on pratique encore ensemble. 
Cette fin d'année, j'ai un petit peu le même sentiment que lorsque je rentre de vacances et que les gens que j'ai fréquenté pendant deux mois et que je connais depuis dix ans n'inondent plus ma boîte de réception de messages plein de conneries et d'invitations à les rejoindre à la plage à deux heures du mat', ce sentiment de voir s'effilocher, malgré les bonnes volontés (pas toujours des deux côtés en même temps) de garder le contact. Moi je crois qu'il s'agit souvent d'un refus de voir s'éloigner le passé, parce que personne ne veut admettre qu'il/elle a changé, et que la personne que l'autre représentait pour soi a changé de statut. Une personne qui ne fait plus votre quotidien ne peut plus vraiment être le même confident. Elle peut rester un ami fidèle, qui saura être présent quand vous le lui demanderez, mais elle ne percevra plus votre malaise, votre bonheur, n'importe, comme avant. Spontanément, il ne se passera plus rien. Mes relations avec mes amis de lycée sont devenues très artificielles dans ce sens qu'elles ne tiennent qu'à la présence, ou à l'absence, de messages, de sms, de la faculté à pouvoir se capter sur Msn, Facebook ou Skype. Les "petits riens" qui faisaient le quotidien avant, deviennent dérisoires. Alors quand on vous demande "quoi de neuf ?", à part l'état sentimental, physique, les activités ou la pluie et le beau temps... 

Et le pire c'est que j'ai tout le temps besoin de me prouver que ça n'a pas changé. Même si ça a changé, effectivement. J'essaie de m'accrocher, comme une tique. Envoyer des messages, laisser des mots sur Facebook, écrire une carte. Pourquoi ? En retour, parfois à peine plus qu'un "J'ai bien reçu ta carte", quand toutefois il y a un retour... Les gens continuent à se comporter avec vous comme ils le faisaient avant. Tous les étés, c'est comme si vous n'aviez pas vraiment changés, tous. C'est ce qui m'a séparée de beaucoup de mes amis estivaux. Je ne voulais pas admettre qu'on avait grandi. C'est un peu pareil aujourd'hui : à force de vouloir préserver à tout prix ce qui nous liait, j'ai fini par me rendre compte qu'en face de moi, tout le monde n'en avait pas envie. Pas de réponses aux messages, pas de news pendant des mois. Certains s'en justifient, d'autres non. "Je suis comme ça". Celui qui a été mon meilleur ami pendant des années était comme ça. On était séparé de 560 kilomètres, et pourtant, je n'étais jamais sans nouvelles de lui, jusqu'à ce que ça change, et qu'il m'éjecte de son quotidien. Là, il a commencé à me dire que c'était pas son truc, les nouvelles. Quand on a essayé de se donner une chance, tout s'est cassé la gueule. J'espère que je n'en prends pas la voie avec mes amis de lycée.

"La distance fait un tri naturel", paraît-il... Pas vraiment naturel non, ou sinon dans le sens qu'il dépend de notre/votre nature, à savoir "avez-vous vraiment ENVIE de garder le contact avec telle ou telle personne ?". 

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