Elika

A Fight between Light & Darkness

Dimanche 31 octobre 2010 à 18:01

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Bon Dieu de bordel de merde.
Ouais, je viens de réaliser qu'il me reste 3 jours pour terminer (ou plutôt commencer) le boulot que j'ai à faire pour la rentrée, et les semaines à venir... Parce que dans 2 semaines, j'ai les concours blancs. Haha. Et il paraît qu'y aller au talent est une mauvaise idée. Moi je la trouvais excellente, mais bon, tant pis. Je me sens comme le poulet de la bande-annonce de Fable III. Ouah la lose.

Parce que dans deux semaines, y a ptet les concours blancs, mais il y a surtout Call of Duty : Black Ops. Et ça, ça pète sa mère. Parce que ça veut dire nuit blanche à Clermont avec mes geeks préférés. C'est le Grand Retour des soirées derrière nos PC, gavés de Red Bull et de pizza aux trois fromages. Et quoi qu'on en dise, c'est bien de loin ces soirées-là que je préfère.
Pourvu que l'an prochain on puisse déménager à Clermont... Si ça se fait, je vais être la plus heureuse des ptites Geekettes. Je dirai au revoir à Saint-Etienne et à ma prépa (Oh my God, il me reste à tenir jusqu'à fin avril...), et je vais dire (RE)bonjour à ma compagnie clermontoise, aux soirées ciné, dvd, aux excursions à la FNAC avec mon poulet, aux matches à mort avec les Geekounets, à l'airsoft, enfin bref, faut vraiment que j'arrête, parce que si je me fais trop d'idées et qu'au final je me retrouve dans un autre coin pourri, je n'en aurais que plus de peine. Mais comme dirait l'autre, faut bien rêver un peu !

Samedi 30 octobre 2010 à 18:12

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Les vacances, quel pied. Ou même mieux : le Top of the Pop. Si elles pouvaient durer éternellement, je ne suis pas de celles qui se plaindraient... Passer des heures à dormir, et passer celles où je suis éveillée à dégommer des Russes et des Zombies, ou des Covenants, (ou autres) sur mon ordinateur, me gaver des desserts cuisinés par mon Papa (qui est le meilleur du monde, cela s'entend, il n'y a qu'à voir la progéniture...), et passer du temps à lambiner sur le lit, les draps défaits, un chaton pelucheux sur les cuisses, qui ronronne. Et qui n'a pas de devoirs, by the way. J'ai même réussi à arrêter de me ronger les ongles, j'ai des mains parfaites parfaites maintenant, c'est vous dire si je suis détendue... 

Avouez, bande de noobs que je viens de saigner à grands coups de couteau, que c'est nettement plus agréable de mourir sous de jolies mains délicates !



Bref, le temps passe à une vitesse dingue, c'est curieux comme ce sentiment disparaît quand je suis en cours d'histoire, et que j'ai envie de liquider mon prof...
Même ma connexion me fout à peu près la paix en ce moment, j'ai rangé ma chambre, je l'ai nettoyée, et j'ai même acheté des fringues. Oui, je suis nettement plus motivée que l'an dernier à la même date, où j'étais juste en totale déprime. Si les grèves me foutaient un peu la paix, j'irais bien à Clermont-City, histoire de combattre aux côtés de mes frères d'armes clermontois, lesquels semblent se languir des lan-parties de nos années lycées (et moi donc...).

La sale gosse biberonnée à Mad Movies que je suis a réussi à contaminer sa mère : eh ouais, ma mère mate des films d'horreur avec moi, et aussi ma soeur et mon beauf', ce dernier étant également depuis 24h l'heureux propriétaire d'une Xbox360 (;p). Ouah, c'est dingue, je fais des émules ! C'est fou ça, je n'y arrive pas à Saint E., mais ici oui. Tant pis, le public stéphanois est insensible à mon charme...

J'crois que je commence à me sentir bien dans mes baskets, et à avoir confiance en moi. Il serait temps, me direz-vous.
 
 
 
 
 

Jeudi 21 octobre 2010 à 12:36

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Et ben voilà tiens. On est pas dans la merde maintenant. Les Scorpions c'est fini, terminé, j'ai assisté hier à leur concert à Clermont-Ferrand pour leur ultime tournée "Farewell Tour" trois ans après les avoir vus dans cette même salle pour "Humanity Tour". 

C'était géant. Les papys pas si papys ont dû courir l'équivalent de 10 kilomètres en 2 heures, ça arrachait bien sa maman, du bon rock comme on l'aime, avec un bon nombre de classiques, et aussi des titres de leur dernier album ! Et ben franchement, quand on voit les "pseudo-rockband" qu'ils nous pondent aujourd'hui, on se dit qu'il vaut mieux être sourd. Parce que les jeunots sans talents feraient bien de mater un peu ce que font encore les anciens !
Enfin voilà, en tout cas, Scorpions, c'est une page qui se tourne. Je considère qu'ils n'ont pas le droit d'arrêter, je me demande comment je vais faire pour survivre à leur absence sur la scène ! Je suis pour qu'une pétition se fasse, leur demandant de continuer encore ! Allez, s'il-vous-plaît, ne me laissez pas dans ce néant !

Inutile de vous préciser que je suis un vrai zombi, j'ai dormi 4 petites heures en tout, et je vais aller joyeusement finir ma nuit en cours commun d'anglais, après être allé porter ma justification d'absence depuis lundi. Entre nous, c'est tout à fait le bordel, et je risquais pas de venir me coincer dans ce trou maudit qu'est Saint Etienne (elle est nullissime cette ville, c'est hallucinant...). Je pense que je vais me faire arracher la tête et traiter d'hérétique, parce que mon Dieu, je rate des cours passionnants donnés par... des élèves oui, entrecoupés par les profs toutes les dix secondes. J'ai tellement pas envie de retourner dans ce bahut, surtout après une soirée pareille ! Enfin bon, hein, j'arrête de me plaindre, demain c'est les vacances, je vais pouvoir lambiner joyeusement dans ma maison, geeker un maximum, et voir des gens que j'aime ! Ouark ! Vivement demain alors. 


PS : si l'un d'entre vous retrouve mes tympans et/ou mes cordes vocales, il est prié de se signaler, ils manquent à l'appel depuis hier minuit.

Mardi 19 octobre 2010 à 20:00












 
Pourquoi il faut toujours en arriver là ?

Jeudi 14 octobre 2010 à 21:19

http://elika.cowblog.fr/images/P8160248.jpg(photo par moi, pitié me la piquez pas trop ;))
 




Même quand on veut tout prendre avec "philosophie", en se disant que le désintérêt est le plus sûr moyen d'être imperméable aux émotions des autres, sans laisser échapper les siennes, on est parfois surpris de la vitesse à laquelle l'écorce s'effrite, s'entaille, se fracture, et finalement se brise. Comme le sable s'écoulant irrémédiablement d'un sablier brisé, nos émotions échappent à notre contrôle, aussi puissant soit-il. Il suffit du moindre impact pour que tout se brise. On laisse échapper des paroles pleines de sens, trop pleines de sens. Des paroles qu'on regrettera quand "tout ça" se sera calmé, quand l'écorce se reformera, et qu'on se promettra de ne jamais plus perdre le contrôle de soi de cette manière. Tout irait bien s'il n'y avait pas les autres. Ces autres, qui ont entendu et compris.

Quand vos émotions ne vous submergent pas, elles submergent les autres. Les blessent, les irritent, les déconcertent.
La question reste de savoir comment réagir, face à cet étalement impudique de sentiments ? Surtout quand on en veut pas ?

Repousser la colère d'autrui, ou bien sa haine, ou encore son amour envers/pour vous, est-ce que ce n'est pas encore plus compliqué encore que de jouer le rôle de celui/celle qui se dévoile ? Au fond, se dévoiler, c'est mettre fin à une souffrance, à un poids, lourd, sur le coeur et l'esprit. C'est trouver la paix en soi, à défaut de la trouver avec autrui. Mais l'autre, celui ou celle qui doit "se débrouiller" avec les sentiments bruts que vous lui avez confié ? Que va-t-il/elle en faire ?
Les recueillir, comme un trésor, parce qu'on les a attendus longtemps ? Ou alors les rejetter loin de soi, parce qu'on en veut pas ? Ou encore, ne rien en faire du tout ? Prétendre qu'on a jamais rien entendu, vu, lu ?

Y a-t-il une bonne manière de ne pas encombrer les gens de sentiments dont ils ne veulent pas ? Et inversement, comment faire pour annoncer aux gens, sans les blesser, que vous ne pouvez rien pour eux ? Que ni leur haine, ni leur amour, ne vous touchent ni ne vous affectent. Mais simplement, qu'ils vous pèsent.

Leur dire que vous avez cherché les mots. Sans les trouver. Existent-ils, de toutes façons ?


J'ai cherché le meilleur moyen de ne pas blesser. J'ai contenu ma colère, ma volonté de comprendre. J'ai renoncé à m'emporter, et j'ai compris que je n'obtiendrai pas de réponse, parce qu'il n'y en a pas. C'est probablement inexplicable. Si c'était inavouable, j'aurais probablement préféré, mais ça n'était pas le cas. J'ai reçu le sable dans le visage, comme une claque, même si l'intention n'était probablement pas d'en donner.

Je ne peux pas. Je ne veux pas. Pas comme ça, pas pour ça.

En fait, tout va toujours de travers. Quoi qu'on dise, quoi qu'on pense. Quoi qu'on fasse. Rien ne va comme on l'attend. Ou comme je voudrais. Je ne peux pas prétendre être insensible, je ne tiens pas à l'être. Mais comme j'aimerai parfois, juste de temps en temps. Comme aujourd'hui, comme ce soir. Quand les sentiments des autres vont à l'encontre des miens, quand j'ai la nausée à force de devoir remuer des questions qui n'ont pas de réponses.

Là, je vous l'avoue, s'il reste une écorce sur mon torrent d'émotions, elle est bien mince. Il vaudrait mieux que je me taise, car ce qui sera dit sera dit, et il se pourrait que je regrette déjà bien assez demain.

Je crois qu'il faut que je dorme, surtout si je tiens à conserver à visage à peu près humain. Et je dis bien "à peu près".

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