Elika

A Fight between Light & Darkness

Jeudi 25 août 2011 à 23:27



Rentrer chez soi et trouver son bordel tel qu'on l'a laissé avant de partir.
Personne n'a touché à votre brosse à cheveux.
Il y a du PQ dans la réserve parce qu'aucun autre que vous n'y a recours.
Regarder un film sur son PC sans le casque parce que les hurlements des zombies ne dérangent personne.
Faire ses expérimentations culinaires sans crainte du jugement des plus hautes autorités familiales.
Répondre "Quand tu veux !" à un ami qui souhaite passer vous voir pour être humilié sur Halo III.
Parler seul en faisant le ménage.
Chanter sous la douche. Même faux, on s'en fout.
Manger devant son ordinateur.
Manger devant la télé.

 




Ce bordel est insupportable. Mais après tout, la flemme.
Même quand c'est vous qui rangez, vous ne retrouvez pas mieux vos affaires.
Personne n'a pensé à remettre du PQ pour vous.
Regarder son film tout seul comme un con.
Rater son steak dès que le soutien maternel disparaît.
Après tout, vous pouviez très bien le faire avant aussi.
En principe, le ménage vous en étiez dispensé.
Quand vous-êtes vous soucié de la justesse de votre voix ?
Manger tout seul.
Manger tout seul quand même.


***


Comme quoi, quitter le cocon n'est jamais toujours facile.
 

Mercredi 24 août 2011 à 10:46




Encore un été de passé. Et encore une fois, je ne comprends pas comment j'ai été téléportée de mon dernier jour en prépa à mon premier jour de MacDo à Clermont. Oui, parce que ça-y-est, je bosse chez le plus grand fournisseur de calories de la planète. Et vous savez quoi ? Pour les servir, les calories en question, il ne s'agit pas de glander. Disons pour faire court que Karl Marx avait une fois de plus raison en parlant d'asservissement de l'Homme par la machine ! On n'a pas cessé de me rappeler qu'il fallait que je finisse ma garniture pour être au grill au moment PRECIS où il allait s'ouvrir. Bref. J'ai besoin de sous, et porte-feuille léger n'a point de raison. Jusqu'au 27 septembre, je suis à 20h/semaine, et après je passe à 10 (ouf).

C'est sûr que ce genre de situation donne envie de regarder vers l'avenir avec la nuque. Surtout quand on revient de deux mois passés avec des gens extraordinaires. Les années se confondent avec eux. On finit par en oublier qu'il existe 10 autres mois dans l'année. J'ai avec eux une complicité que je n'ai avec personne d'autre. Peu importe qu'on ait pas vraiment eu de nouvelles pendant l'année scolaire, qu'on ait pas pu se voir, même si on l'aurait voulu. Quand on se retrouve à étaler nos serviettes sur la plage, tellement nombreux que les gens doivent faire un détour de dix mètres pour nous contourner, c'est un peu comme si on n'était jamais parti ! On a tellement de trucs à se dire que c'est à peine si nos semaines ensemble y suffisent. Et de choses à faire aussi.

Cette année, on s'est promis de se voir pour le réveillon avec certains d'entre eux. Parce que mon appart n'est pas extensible à l'infini, et qu'on ne pourra pas planter nos 20 tentes 2 Secondes Place de Jaude.

Alors comme tous les ans, quand je rentre chez moi, je suis toujours un peu triste (euphémisme) d'avoir du les quitter, et d'avoir du quitter cet endroit si beau et magique. J'ai toujours beaucoup de mal à reprendre la routine, me remettre de cette rupture toujours trop brutale. Mais comme dirait l'autre, ça passera, et bientôt je recommencerai à compter les jours qu'il nous reste avant de nous retrouver.


http://elika.cowblog.fr/images/P30071116410001.jpgIl n'y a même pas la moitié de notre groupe sur cette photo, alors imaginez.
(Vous me manquez bande d'enfoirés !!!!)

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