Elika

A Fight between Light & Darkness

Mercredi 8 juin 2011 à 19:39





Il était temps que je consacre un article à ce qui fait que je pense que je suis bien une fille ! En effet, parfois, on peut avoir l'impression que je ne suis qu'une bourrine violente, mais j'ai mes côtés féminins aussi.


Et le plus prononcé de ceux-ci est sans aucun doute mon addiction totale aux sacs à main. Je les adore. Je les trouve presque tous beaux. Dans un magasin, je suis toujours en train d'en chercher un nouveau. Aujourd'hui, j'en ai acheté un sublimissime. J'en ai plein mon placard, et j'ai toujours une bonne occasion de m'en servir. J'en change souvent, en fonction de comment je m'habille, ou de leur taille, ou de la saison, ou de l'occasion. J'y passerais tout mon fric si seulement j'en avais beaucoup. Les sacs à main sont pour moi les accessoires les plus esthétiques d'une femme. Ils contiennent souvent 3 millions de trucs inutiles (c'est-à-dire indispensables) sans lesquels je serais complètement perdue : mon portefeuille, qui a lui seul contient plus que n'importe quel homme pourrait posséder dans ses poches, mon portable (évidemment), mais aussi du maquillage, des lunettes de soleil (même en plein novembre pluvieux, ne me demandez pas pourquoi), des tickets de cinéma, un parapluie, des Tic-Tac... Bref, je ne peux pas concevoir de partir sans avoir préalablement choisi et équipé mon sac à main. Ma mère me dit toujours, quand je lui en montre un dans une boutique : "Mais tu n'en as pas besoin !". Elle, elle est plutôt du genre "Fidèle" : elle en a un seul, elle le change quand il est complètement mort, mais c'est toujours un seul à la fois. Mais c'est pas une question de besoin, c'est une question d'envie.

Bref, vous le saurez si je vais faire les boutiques avec vous un jour, les sacs à main c'est mon grand kiff, et si vous manquez d'idée cadeau pour moi, un sac à main ne me déplaira jamais ! JAMAIS !



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Il est magnifique. Argh.

Mardi 3 mai 2011 à 23:31

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Cette fois, je peux presque dire que c'est derrière moi. Parce qu'à part quelques mardis à venir hypocritement squatter les chaises de ma salle de cours, au nom de je-ne-sais-quel-oral que de toutes manières je ne risque certainement pas d'avoir, je n'ai plus la moindre pression : plus de colle, plus de dissertations de quinze pages, plus rien de tout ça. Mais ce qui fait chier dans l'histoire, c'est que je n'ai même pas l'impression d'en avoir fini. Je m'imaginais sauter de joie, sentir tout ça tomber derrière moi... Et pourtant, le 28 avril quand j'ai quitté la salle de concours, après avoir tenté tant bien que mal de traduire un texte insupportable, à part un peu de fatigue et la perspective réjouissante d'aller manger, je n'ai rien ressenti de ce que j'attendais. Finalement, j'ai été déçue que ça se finisse comme ça. Je m'attendais à une fin plus triomphante. Peut-être que ça viendra, après tout, je ne suis en vacances que depuis 4 jours. Ou peut-être que ça ne viendra pas, que ça passera comme ça, avec le temps. Petit à petit, j'oublierai à quoi ça ressemblait, peut-être que dans quelques années, je me dirais que ça n'était pas si terrible que ça m'a paru sur le moment. Un peu comme une mauvaise passe amoureuse ou amicale au fond ! On se prend la tête, tout nous paraît insurmontable, parfois on se dit qu'on est arrivé au point de rupture, et finalement on s'aperçoit que, cahin-cahan, on arrive à continuer quand on croyait que tout était fini et qu'on irait plus nulle part.

J'ai moins la trouille d'aller de l'avant. Je vais retourner à Clermont-Ferrand. Je vais revoir des amis, passer du temps avec eux. Au final, je n'ai presque rien su d'eux pendant deux ans. Et eux n'ont rien su de moi. Mes pires crises, je les ai vécues seule. Les moments où j'en avais vraiment marre, ou j'atteignais la limite de ce que je pouvais supporter, les seules personnes qui l'ont vu étaient des gens que je fréquentais à Saint Etienne, qui connaissaient la prépa de l'intérieur, parce que de l'extérieur, on en a que de fausses idées. Certains croient que c'est un enfer de pression, d'autres croient que c'est très surestimé. La vérité n'est ni dans l'un ni dans l'autre. C'est quelque chose d'hybride, certains moments on se dit qu'on ne vaut pas mieux qu'un branleur, mais le minimum syndical à fournir est déjà énorme. On vous met la pression, que vous vous en foutiez ou non, et s'en foutre n'élimine pas le stress d'être jugé entre 4 yeux au moment des colles, ou au moment où on énonce à voix haute la note de vos dernières 15 pages.

Je ne suis pas mécontente de l'avoir fait. A vrai dire, j'en suis même fière. Au moins je peux me targuer d'être allée jusqu'au bout. D'avoir tenu le coup, quand d'autres ne l'ont pas pu. Je me suis obstinée sur une voie, comme une autre. Elle me mènera à ce que je veux, et j'ai un meilleur niveau maintenant qu'il y a deux ans. Ma culture générale s'est très très fortement enrichie. Je vais attaquer une troisième année d'anglais qui ne me posera pas de difficultés majeures, et j'ai une capacité de travail importante, et surtout une capacité à travailler vite, avec efficacité. Mine de rien, ça n'est pas négligeable. Au moins, au Trivial Pursuit, ça sera toujours un avantage....

Amicalement parlant, j'ai fini par trouver des gens avec qui fonctionner là-bas. Deux à vrai dire. Des gens qui vont me manquer, probablement. Même certainement. A côté de ça, je me tourne vers les gens que j'ai connu au lycée, et je m'aperçois que de ma classe, je n'ai gardé le contact vraiment qu'avec deux, voire une parfois, personne(s), et de l'internat un peu plus, mais parce que j'ai continué à leur parler via les jeux qu'on pratique encore ensemble. 
Cette fin d'année, j'ai un petit peu le même sentiment que lorsque je rentre de vacances et que les gens que j'ai fréquenté pendant deux mois et que je connais depuis dix ans n'inondent plus ma boîte de réception de messages plein de conneries et d'invitations à les rejoindre à la plage à deux heures du mat', ce sentiment de voir s'effilocher, malgré les bonnes volontés (pas toujours des deux côtés en même temps) de garder le contact. Moi je crois qu'il s'agit souvent d'un refus de voir s'éloigner le passé, parce que personne ne veut admettre qu'il/elle a changé, et que la personne que l'autre représentait pour soi a changé de statut. Une personne qui ne fait plus votre quotidien ne peut plus vraiment être le même confident. Elle peut rester un ami fidèle, qui saura être présent quand vous le lui demanderez, mais elle ne percevra plus votre malaise, votre bonheur, n'importe, comme avant. Spontanément, il ne se passera plus rien. Mes relations avec mes amis de lycée sont devenues très artificielles dans ce sens qu'elles ne tiennent qu'à la présence, ou à l'absence, de messages, de sms, de la faculté à pouvoir se capter sur Msn, Facebook ou Skype. Les "petits riens" qui faisaient le quotidien avant, deviennent dérisoires. Alors quand on vous demande "quoi de neuf ?", à part l'état sentimental, physique, les activités ou la pluie et le beau temps... 

Et le pire c'est que j'ai tout le temps besoin de me prouver que ça n'a pas changé. Même si ça a changé, effectivement. J'essaie de m'accrocher, comme une tique. Envoyer des messages, laisser des mots sur Facebook, écrire une carte. Pourquoi ? En retour, parfois à peine plus qu'un "J'ai bien reçu ta carte", quand toutefois il y a un retour... Les gens continuent à se comporter avec vous comme ils le faisaient avant. Tous les étés, c'est comme si vous n'aviez pas vraiment changés, tous. C'est ce qui m'a séparée de beaucoup de mes amis estivaux. Je ne voulais pas admettre qu'on avait grandi. C'est un peu pareil aujourd'hui : à force de vouloir préserver à tout prix ce qui nous liait, j'ai fini par me rendre compte qu'en face de moi, tout le monde n'en avait pas envie. Pas de réponses aux messages, pas de news pendant des mois. Certains s'en justifient, d'autres non. "Je suis comme ça". Celui qui a été mon meilleur ami pendant des années était comme ça. On était séparé de 560 kilomètres, et pourtant, je n'étais jamais sans nouvelles de lui, jusqu'à ce que ça change, et qu'il m'éjecte de son quotidien. Là, il a commencé à me dire que c'était pas son truc, les nouvelles. Quand on a essayé de se donner une chance, tout s'est cassé la gueule. J'espère que je n'en prends pas la voie avec mes amis de lycée.

"La distance fait un tri naturel", paraît-il... Pas vraiment naturel non, ou sinon dans le sens qu'il dépend de notre/votre nature, à savoir "avez-vous vraiment ENVIE de garder le contact avec telle ou telle personne ?". 

Lundi 28 mars 2011 à 22:58




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BLOOD, SWEAT AND TEARS.



Sans vouloir verser dans la caricature, et encore moins dans les généralités, les hommes d'aujourd'hui sont majoritairement des chiffes molles qui n'assument plus rien. Par pitié, prenez un peu de plomb dans la cervelle, et puis ailleurs aussi, en échange de quoi je promets de ne pas devenir une insupportable pouf" comme il y en a par centaines de milliers.

Parce que ça me déprime de ne voir des "vrais mecs" qu'au cinéma, montrez-moi que c'est possible >.<'

Je finirai vieille fille faute d'avoir trouvé un homme qui portera bien haut ses cojones. Mais tout n'est pas perdu, il paraît.

Mercredi 16 février 2011 à 21:13



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Enfin, je le vois.

Ces dernières semaines ont été vraiment les plus pénibles de toutes ma scolarité en prépa, c'est clair. Les semaines à rallonge, qui finissaient le samedi quand je rentrais chez moi à 16h, qui recommençaient le dimanche soir. Vraiment, ça a été long, vraiment. Mais les premières notes sont tombées, et mes efforts ont plutôt payé. Alors si j'y ai sacrifié une bonne partie de mon moral, ça n'a peut-être pas été complètement perdu, du moins je l'espère. 

Je ne sais pas vraiment où j'ai trouvé l'énergie de faire tout ce que j'avais à faire. Je crois que j'ai trouvé les bonnes personnes à qui parler, y compris dans ma classe et au lycée, et je finis même par me dire que, contrairement à ce que j'ai longtemps pensé, il y aura vraiment des gens pour me manquer l'année prochaine, et que j'espère ne pas perdre de vue. De l'autre, j'ai aussi été épaulée par des amis de longue date, qui ont su trouver les mots pour que je cesse de tout mélanger dans ma tête. C'était un sacré bordel, et j'ai bien failli baisser les bras, mais faut croire que j'ai été bâtie un peu plus forte que ce que je croyais. 
Ces dernières semaines ont aussi été l'occasion pour moi de cesser de faire l'éponge, et de me détacher de choses pesantes qui me retenaient en arrière : plus d'enfantillages, de relations merdiques pourries par des sentiments qui n'auront jamais de réponse claire et satisfaisante. Il est grand temps que je me bouge un peu, et que j'apprenne définitivement à arrêter d'espérer des gens plus que ce qu'ils ne peuvent fournir - parce qu'ils ne le veulent pas, ou même parce qu'ils ne le peuvent pas d'ailleurs. Je suis quelqu'un d'exigeant et d'absolu. Les concessions n'ont jamais été mon fort, je suis quelqu'un qui aime vivre les choses pleinement. Les vivre à moitié, ça ne m'intéresse pas/plus.

Alors voilà. Je ne sais pas encore où tout ça va me mener. Mais je commence à avoir l'esprit plus libre, ça devient moins dur de me lever le matin pour aller occuper les chaises de la 102. 

Plus que quelques semaines, et tout ça sera définitivement derrière moi. Je n'aurai plus qu'à fêter ça avec ceux qui auront résisté bon gré mal gré avec moi ;)



Samedi 18 décembre 2010 à 18:45

Il était temps, paraît-il.


J'aime regarder :


http://elika.cowblog.fr/images/57CD313CE4864018AAE50F2BF69F7843.jpgDes Pixars, des Dreamworks (des films d'animation quoi) : ça me détend, me fait sourire, la musique est d'ailleurs souvent très jolie... Bref, que du bonheur.


http://elika.cowblog.fr/images/howtotrainyourdragon1.jpg






















http://elika.cowblog.fr/images/thelordoftheringstheonering3dscreensaver.jpgDes grands films d'aventure : pour ne pas les citer, "Le Seigneur des Anneaux", "Avatar"... et j'en passe.http://elika.cowblog.fr/images/avatarwallpaper11261394081.jpg

















http://elika.cowblog.fr/images/fourweddings.jpgQuelques comédies romantiques britanniques : "4 Mariages et 1 enterrement" ! =Dhttp://elika.cowblog.fr/images/loveactuallycover.jpg















J'aime lire :



http://elika.cowblog.fr/images/050725seigneuranneauxliv.jpgRelire le Seigneur des Anneaux.

















Des romans d'heroic-fantasy en général.





J'aime jouer :


Refaire pour la énième fois la campagne de Halo 3.
 
http://elika.cowblog.fr/images/reach10986422Full.jpg


Me balader dans les paysages verdoyants de Prince of Persia.

http://elika.cowblog.fr/images/pops023.jpg



Rejouer à mes vieux classiques de PSone.
http://elika.cowblog.fr/images/GranTurismo2PSJaquette.jpg

Je n'ai personne d'autre à taguer que Warnapp, qui a laissé tomber son blog à ce qu'on dirait, mais tant pis, c'est mieux que rien.

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