Elika

A Fight between Light & Darkness

Mercredi 24 novembre 2010 à 21:43

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Bonne humeur. J'ai pas de carte graphique qui se tienne, Black Ops se tient donc au point mort, des migraines, des devoirs, du mauvais temps et du froid, je suis une vraie loque, mais je suis de bonne humeur. Cherchez l'erreur.
Y en a pas.

Y a un principe dans la vie, c'est l'équilibre. Quand les trucs biens pèsent plus lourd dans la balance que les trucs mauvais, aussi scolaires soient-ils, rien ne peut vous départir de votre sourire béat qui ne sert à rien, et que vous trouvez ridicule d'ailleurs (et vous avez bien raison !). En gros, pour vous la faire simple, y a un truc qui pèse plus lourd que le fait de ne pas pouvoir jouer correctement à Black Ops dans la balance de l'humeur. Vous me direz : ça doit être un sacré gros truc. Et ce n'est pas mon 12 en colle d'italien, non... Mais je ne vous dirai rien, bande de viles. Vous ne le méritez pas, bah ! Et puis, si je le dis ça ne sera pas pareil.


En tout cas c'est un fait : quand je suis de bonne humeur, il se passe deux trucs totalement étranges. D'abord, j'écoute des morceaux de musique de films de Tarantino. Et ensuite, j'ai envie de regarder des films gores et badass. Ce qui amène un sujet qui n'a  pour une fois aucun rapport avec ce que je viens de dire, comme le dirait l'autre (comprenne qui pourra).
Ce sujet, qui sera comme le shampoing, la formule 2 en 1, ça concerne bien entendu le cinéma. Reconnaissons-le, ma transition est moins mauvaise que celles qui peuplent mes dissertations, alors ne vous plaignez pas, sinon je les poste.

Primo, depuis le temps que je LUI devais cet article, il faut bien que je me décide. De plus, peut-être que ça LE remotivera pour qu'on se relance ensemble tête baissée dans un projet bien casse-gueule et avec des tripes qui volent, et des mecs qui boxent du zombard, puisque, que voulez-vous, c'est ça qui nous fait kiffer. First of all, je me dois un peu de parler de cette fameuse projection de [2013] à La Jetée.
Que dire ? J'ai rarement autant appréhendé une séance de cinéma, et pour cause, le film projeté, c'était un peu le notre ! Inutile de vous décrire mon état de stress, parce que bon, les mots seuls n'y suffiraient pas. Quand j'ai vu tout ce monde... agglutiné à l'entrée de la salle... certains avaient joué le jeu de "L'Avant-Première" et étaient venus en costards et tout... J'ai cru que j'allais décéder d'angoisse. Et à côté, j'avais mes deux extrêmes. Celui qui, comme moi, en chiait d'avance dans son froc, Alex. Et l'autre névrosé, qui sur le plateau était notre "cooler", celui qui restait zen (à peu près tout le temps), quand nous on s'agitait, on se démenait, qui, semblable à lui-même, a démontré une attitude exemplaire de calme et de maîtrise (mais qu'est-ce qu'il fume?!) : Lucas. Et puis il a fallu faire cette photo "pour la presse" devant la Jetée, bras dessus, bras dessous, quelle belle équipe de timbrés... Mais cette fierté, un peu, qui m'a soulevé le coeur et qui me mettait presque les larmes aux yeux.
Et puis, on a fait rentrer tout le monde dans la salle, et mine de rien, en regardant l'écran, j'avais les jambes qui tremblaient en pensant que c'était notre film, notre boulot, qui allait défiler sur un grand écran, devant des gens bien assis qui auront choisi de venir le voir. Il a fallu faire le speech, et Alex m'en a gentiment délégué la responsabilité, le lâche. Un speech que j'ai fait à l'arrach', sans avoir le temps de faire la moitié du quart du dixième de la thèse sur la difficulté de faire du genre en France (que je vous réserve pour plus tard). J'ai juste pensé à remercier l'équipe de la Jetée et ceux qui se sont déplacés pour nous. Désolée, je crois que j'étais vraiment trop angoissée pour improviser un truc, mais je promets de travailler ça pour les Oscars.
Bref. Les lumières qui s'éteignent. Le grésillement des enceintes. Et le générique. Argh. C'est sûr, je vais mourir. Heureusement que je suis assise. Je me retiens de me planquer derrière Alex, et j'essaie de me concentrer sur les réactions du public. Quand je vois mon prof d'histoire de terminale se cacher les yeux et réprimer son dégoût, je sais que c'est gagné. Quand je vois le public sursauter parfois. J'ai l'impression que ça a marché. Et quand le cut final est fait, que le générique commence, et que la salle applaudit et gueule, même si je sais que les 3/4 des gens nous connaissaient, c'était la plus belle récompense de ces mois et ces mois de galère, d'attente, de doutes, d'exaspération. Et puis voilà. On comprend à nouveau pourquoi on a fait tout ce chemin. Si long. Si difficile. Pourquoi on a lutté pendant des semaines contre une prof incompréhensive, contre l'état d'esprit qui veut que le cinéma de genre soit décrié et méprisé, que ce genre ne soit pas digne du baccalauréat cinéma. Pourquoi on a bossé des jours et des nuits, finissant de tout nettoyer à 3 heures du matin, pour se lever à 8 heures le même jour. 

On l'a fait parce que ça nous fait avancer. Parce que le plaisir qu'on a pris à se défoncer sur le plateau et à regarder notre film dans une salle de cinéma, à le présenter à un public, ce plaisir là, qui vous met des papillons dans l'estomac, surpasse tout. Tout ce que vous pouvez imaginer. Il surpasse la crasse, la fatigue, les désaccords et les désillusions. Absolument tout. Toutes les galères, réduites à néant. Et puis, on a presque le sentiment que sans la difficulté, on ne pourrait pas en être aussi fiers aujourd'hui. Après tout, ce film, on l'a fait. Bordel de merde, on l'a fait. Personne n'y croyait, on devait aller à la catastrophe, et ben je crois qu'on peut leur dire aujourd'hui qu'on les emmerde. Notre bac cinéma, on l'a empoché finger in the nose, on a tout craqué devant notre jury, comme quoi, y a des gens qui croient au genre en France. 


Dur pourtant quand on voit les entrées que font les films de genre français, de pas se sentir seul au monde. "Orphelin du cinéma français", comme dirait Laugier (à qui on vient de faire un joli coup de pute, d'ailleurs). Franchement, ça me tue. D'abord, parce que les gens se font une idée fausse du cinéma de genre, et encore plus du cinéma de genre français, qu'ils méprisent carrément. D'abord, les gens, ce que j'appelle du vrai bon ciné de genre, ça tiendra pas dans les Saw III, IV, V et j'en passe. Et ça me tue d'entendre les gens parler de ça comme d'une référence. Ou encore les gens qui croient que REC est un film d'horreur américain. Ou que le ciné français c'est cheap et pas crédible. Que les réalisateurs français n'ont pas d'imagination et pondent des scénarios déjà vu. Y a pas plus difficile à mes yeux que de faire du cinéma de genre, parce que ça demande de jouer sur tout un tas d'archétypes, de codes, auxquels on ne peut presque pas échapper, et dans lesquels il est difficile et audacieux de donner une nouvelle dimension, une nouvelle vision, plus personnelle.
Le cinéma en France, non, ça n'est pas QUE les Godard et les Truffaut. Non, non, non, et non ! C'est une partie du cinéma français, certes. Y a eu du bon, à une certaine époque. Mais c'est devenu une véritable institution du cinéma français, et un standard, voire pire : un carcan. Après tout, on avait tout à y gagner : le cinéma de la Nouvelle Vague ne coûtait pas cher, et on arrivait à faire passer certains films chiants à mourir et pseudo-intellectuels, où on entendait de jeunes petits bourgeois puants se lamenter et se poser tout plein de questions soit-disant philosophiques pendant 1h30 pour des oeuvres d'art. Et ça, c'est de l'art ? Et, par comparaison, le cinéma dit "de divertissement", ça n'en est pas ?! 
Mais putaaaaain, les Frères Lumière projetaient leurs films dans des foires, dans des cafés ! Le cinéma, c'est avant tout un art de divertissement populaire ! Pourquoi bouder son plaisir devant un bon gros blockbuster américain, dans lequel c'est toujours l'Américain le gentil qui gagne à la fin, où les budgets frisent l'indécence ? Je trouve tellement... prétentieux tous ces gens qui dénigrent le cinéma de divertissement en prônant un cinéma "intello"... Pourquoi n'est-il pas possible de faire cohabiter les deux ? Je vais voir "Avatar", et je KIFFE MA RACE. Et je vais voir "2046" et je prends un pied considérable. Il y a quelques années, dans la même journée, j'ai vu "28 semaines plus tard" et "4 mois, 3 semaines, 2 jours" dans la même après-midi. Et alors ?

Et il y a pire. Pourquoi l'aspect commercial des films met-il toujours si mal à l'aise ? Un film, si ça ne se vend pas, c'est un échec. A quelque niveau que ce soit : un blockbuster ou un petit film indépendant. Tu vends pas, tu bouffes pas, c'est aussi simple que ça. Mais si on met toujours en avant les réalisateurs indépendants qui crèvent la faim après des petits films dénonciateurs très bien foutus, pourquoi on dénigre nos réalisateurs français de genre, qui sont réduit à bosser sur des franchises américaines pour trouver quelque chose à se mettre sous la dent ? Pourquoi ils partent tous, hein ? Parce que leurs films, à eux, même dans les salles Art & Essais, on en veut pas. Alors voilà, ils font comme Aja. Ils se barrent, vont faire profiter de leurs talents outre-Atlantique. Ils auraient tort de s'en priver là bas, d'ailleurs.

D'ailleurs, où met-on la limite entre film d'auteur et... ben les autres quoi ? Mon prof de ciné d'analyse nous disait qu'un film d'auteur, c'était un film écrit et réalisé par la même personne. Alors flash news les noobs, Avatar est un film d'auteur. Pourquoi refuser de se divertir au cinéma ? D'aller voir un truc qui ne prenne pas la tête et qui nous sorte de notre quotidien ? Pourquoi les salles françaises sont inondées par des films culcul la praline qui font semblant de parler des petits tracas du quotidien pour nous servir du réchauffé de TF1, un mauvais truc qu'on aurait à la limite pu voir en prime time en téléfilm ? Pas la peine de donner des titres, vous voyez de quoi je veux parler.

Quand je vais au cinéma, je recherche tout, sauf un film bourré de clichés à la con sur les familles recomposées, la consommation de cannabis ou les problèmes des ados. Je veux que le film me fasse vivre une aventure, un choc, qu'il m'apprenne quelque chose, mais en aucun cas qu'il me mette en face de la médiocrité de la vie quotidienne. Le fait que les gens soient si peu curieux me donne la gerbe.

Alors les gens, si vous voulez me faire plaisir, PRENEZ DES RISQUES au cinéma, de temps en temps ! OSEZ aller voir quelque chose que vous savez que ça va vous déranger, vous choquer, vous faire réfléchir. Et à ceux que je côtoie trop souvent qui méprisent le cinéma de divertissement, ça vous ferait pas de mal de vous dérider un peu, de vous sortir les balais que vous avez coincés là où je pense.

J'ai envie d'opposer deux citations ici. Une que j'ai envie de critiquer, de Jean Renoir, qui dit :"L'art du cinéma consiste à s'approcher de la vérité des hommes, et non pas à raconter des histoires de plus en plus surprenantes.". Bon, Renoir et moi, on a pas toujours été d'accord. Je suis d'accord pour que le cinéma soit un formidable outil qui permette de révéler la vérité sur l'homme, qui nous instruise, qui soit une recherche introspective. Mais pourquoi cracher sur ce cinéma qui fait rêver ? N'est-ce pas non plus un art que de faire rêver les hommes ? Leur permettre de s'évader ? C'est être bien terre-à-terre et fermé d'esprit que de négliger la diversité du cinéma, et le pouvoir imaginatif des cinéastes. De la même manière, faudrait-il toujours écrire des dissertations et des essais, et jamais des romans fantastiques, de la science-fiction, ou de la fiction tout court ? Personnellement, je trouve cela dommage. 
Et enfin, une autre citation, de Jean-Luc Godard, cinéaste dont je n'ai pas toujours apprécié les oeuvres, mais qui a néanmoins dit quelque chose de très vrai :"
Je ne veux parler que de cinéma, pourquoi parler d'autre chose ? Avec le cinéma on parle de tout, on arrive à tout.".
Exactement. Alors pourquoi limiter les infinies possibilités ? L'incroyable diversité ?

Cessons de vivre avec des oeillères, voire des bandeaux sur les yeux. 

Lundi 8 novembre 2010 à 17:44




Bon, j'ai été taguée, alors voici la liste de 15 auteurs qui m'ont marquée !



J.R.R TOLKIEN.
Bah bien sûr. Aucun autre auteur ne m'a marquée autant que lui.


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C. BAUDELAIRE
Le plus grand poète français à mes yeux.


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HOMERE
Parce que L'Iliade et L'Odyssée, encore aujourd'hui, c'est absolument magnifique.
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S.KING
Mes plus beaux frissons.
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D. BROWN
Parce que le Da Vinci Code m'a fait perdre la notion de la limite entre fiction et éléments historiques réels.

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J.K. ROWLING
Parce que j'ai grandi avec ses personnages.
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P. PULLMAN

J'ai toujours rêvé de savoir ce que pourrait bien être mon Daemon, moi aussi !

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I. ASIMOV

Un maître de la science-fiction.
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R. MATHESON
Un autre maître de la science-fiction.
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F. VARGAS
Parce ses enquêtes ont une manière très particulière de mêler l'histoire, le mystique ou la religion.
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J-C. GRANGE

Parce que Les Rivières Pourpres !
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J. VERNE

Une des plus belles découvertes de mon enfance.
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P. CHODERLOS DE LACLOS

Parce que Les Liaisons Dangereuses est un roman absolument diabolique.
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S. MEYER

Quoi que vous puissiez en penser.
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J. et W. GRIMM
Pas vraiment des "auteurs" au sens strict, puisqu'ils ont collecté les contes pour en faire un recueil, mais néanmoins, leur ouvrage reste mon recueil de contes favori.
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Je n'ai pas grand monde à taguer, mais néanmoins, je vais taguer Warnapp, en espérant que ça le fasse se réveiller et qu'il se sente à se trouver 15 auteurs marquants ! On sait jamais.

Dimanche 31 octobre 2010 à 18:01

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Bon Dieu de bordel de merde.
Ouais, je viens de réaliser qu'il me reste 3 jours pour terminer (ou plutôt commencer) le boulot que j'ai à faire pour la rentrée, et les semaines à venir... Parce que dans 2 semaines, j'ai les concours blancs. Haha. Et il paraît qu'y aller au talent est une mauvaise idée. Moi je la trouvais excellente, mais bon, tant pis. Je me sens comme le poulet de la bande-annonce de Fable III. Ouah la lose.

Parce que dans deux semaines, y a ptet les concours blancs, mais il y a surtout Call of Duty : Black Ops. Et ça, ça pète sa mère. Parce que ça veut dire nuit blanche à Clermont avec mes geeks préférés. C'est le Grand Retour des soirées derrière nos PC, gavés de Red Bull et de pizza aux trois fromages. Et quoi qu'on en dise, c'est bien de loin ces soirées-là que je préfère.
Pourvu que l'an prochain on puisse déménager à Clermont... Si ça se fait, je vais être la plus heureuse des ptites Geekettes. Je dirai au revoir à Saint-Etienne et à ma prépa (Oh my God, il me reste à tenir jusqu'à fin avril...), et je vais dire (RE)bonjour à ma compagnie clermontoise, aux soirées ciné, dvd, aux excursions à la FNAC avec mon poulet, aux matches à mort avec les Geekounets, à l'airsoft, enfin bref, faut vraiment que j'arrête, parce que si je me fais trop d'idées et qu'au final je me retrouve dans un autre coin pourri, je n'en aurais que plus de peine. Mais comme dirait l'autre, faut bien rêver un peu !

Samedi 30 octobre 2010 à 18:12

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Les vacances, quel pied. Ou même mieux : le Top of the Pop. Si elles pouvaient durer éternellement, je ne suis pas de celles qui se plaindraient... Passer des heures à dormir, et passer celles où je suis éveillée à dégommer des Russes et des Zombies, ou des Covenants, (ou autres) sur mon ordinateur, me gaver des desserts cuisinés par mon Papa (qui est le meilleur du monde, cela s'entend, il n'y a qu'à voir la progéniture...), et passer du temps à lambiner sur le lit, les draps défaits, un chaton pelucheux sur les cuisses, qui ronronne. Et qui n'a pas de devoirs, by the way. J'ai même réussi à arrêter de me ronger les ongles, j'ai des mains parfaites parfaites maintenant, c'est vous dire si je suis détendue... 

Avouez, bande de noobs que je viens de saigner à grands coups de couteau, que c'est nettement plus agréable de mourir sous de jolies mains délicates !



Bref, le temps passe à une vitesse dingue, c'est curieux comme ce sentiment disparaît quand je suis en cours d'histoire, et que j'ai envie de liquider mon prof...
Même ma connexion me fout à peu près la paix en ce moment, j'ai rangé ma chambre, je l'ai nettoyée, et j'ai même acheté des fringues. Oui, je suis nettement plus motivée que l'an dernier à la même date, où j'étais juste en totale déprime. Si les grèves me foutaient un peu la paix, j'irais bien à Clermont-City, histoire de combattre aux côtés de mes frères d'armes clermontois, lesquels semblent se languir des lan-parties de nos années lycées (et moi donc...).

La sale gosse biberonnée à Mad Movies que je suis a réussi à contaminer sa mère : eh ouais, ma mère mate des films d'horreur avec moi, et aussi ma soeur et mon beauf', ce dernier étant également depuis 24h l'heureux propriétaire d'une Xbox360 (;p). Ouah, c'est dingue, je fais des émules ! C'est fou ça, je n'y arrive pas à Saint E., mais ici oui. Tant pis, le public stéphanois est insensible à mon charme...

J'crois que je commence à me sentir bien dans mes baskets, et à avoir confiance en moi. Il serait temps, me direz-vous.
 
 
 
 
 

Jeudi 21 octobre 2010 à 12:36

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Et ben voilà tiens. On est pas dans la merde maintenant. Les Scorpions c'est fini, terminé, j'ai assisté hier à leur concert à Clermont-Ferrand pour leur ultime tournée "Farewell Tour" trois ans après les avoir vus dans cette même salle pour "Humanity Tour". 

C'était géant. Les papys pas si papys ont dû courir l'équivalent de 10 kilomètres en 2 heures, ça arrachait bien sa maman, du bon rock comme on l'aime, avec un bon nombre de classiques, et aussi des titres de leur dernier album ! Et ben franchement, quand on voit les "pseudo-rockband" qu'ils nous pondent aujourd'hui, on se dit qu'il vaut mieux être sourd. Parce que les jeunots sans talents feraient bien de mater un peu ce que font encore les anciens !
Enfin voilà, en tout cas, Scorpions, c'est une page qui se tourne. Je considère qu'ils n'ont pas le droit d'arrêter, je me demande comment je vais faire pour survivre à leur absence sur la scène ! Je suis pour qu'une pétition se fasse, leur demandant de continuer encore ! Allez, s'il-vous-plaît, ne me laissez pas dans ce néant !

Inutile de vous préciser que je suis un vrai zombi, j'ai dormi 4 petites heures en tout, et je vais aller joyeusement finir ma nuit en cours commun d'anglais, après être allé porter ma justification d'absence depuis lundi. Entre nous, c'est tout à fait le bordel, et je risquais pas de venir me coincer dans ce trou maudit qu'est Saint Etienne (elle est nullissime cette ville, c'est hallucinant...). Je pense que je vais me faire arracher la tête et traiter d'hérétique, parce que mon Dieu, je rate des cours passionnants donnés par... des élèves oui, entrecoupés par les profs toutes les dix secondes. J'ai tellement pas envie de retourner dans ce bahut, surtout après une soirée pareille ! Enfin bon, hein, j'arrête de me plaindre, demain c'est les vacances, je vais pouvoir lambiner joyeusement dans ma maison, geeker un maximum, et voir des gens que j'aime ! Ouark ! Vivement demain alors. 


PS : si l'un d'entre vous retrouve mes tympans et/ou mes cordes vocales, il est prié de se signaler, ils manquent à l'appel depuis hier minuit.

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