Elika

A Fight between Light & Darkness

Mercredi 27 janvier 2010 à 16:54

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Homme libre, toujours tu chériras la mer !
La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n’est pas un gouffre moins amer.

Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
Tu l’embrasses des yeux et des bras, et ton coeur
Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
Homme, nul n’a sondé le fond de tes abîmes ;
Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

Et cependant voilà des siècles innombrables
Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
Tellement vous aimez le carnage et la mort,
Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !

Charles Baudelaire

Mardi 29 décembre 2009 à 19:59


Ils font peur. Ils sont moches et sentent mauvais. Ils ont des tendances cannibales et inondent nos écrans. ILS SONT :

 

 

       LES ZOMBIS !

Oui, bon, hein, eh, oh. Difficile d'être originale sur un sujet aussi commun.

Aujourd'hui, la D.I.E.Z (Direction Internationale de l'Etude du Zombi) vous invite à découvrir cette fascinante créature, et vous transmet également le protocole d'urgence traditionnel et les choix qui s'offrent à vous, à respecter en cas d'invasion mondiale !

NIVEAU 1 :

-> Il y a Zombi sous roche.

Un zombi est, par définition, un humain qui a subi quelques modifications comportementales et physiques. C'est simple, si votre voisin, avec qui vous aviez jusqu'ici des rapports courtois devient agressif et tente de vous mordre, de vous arracher les yeux, de vous sortir les tripes, et de vous faire plein d'autres trucs sympas, cela peut-être pour deux raisons.

1/ Il a découvert que vous vous tapiez sa femme.

2/ Il est devenu un zombi.


S'il s'avère que c'est l'option 2 qui est juste, car sa femme est bien trop vieille pour vous, et qu'il n'a pas de fille(s), d'autres indices peuvent vous
permettre de réaliser une identification formelle. Il est toutefois recommandé d'éviter des contacts trop rapprochés avec le Zombi : la D.I.E.Z (Direction Internationale de l'Etude du Zombi) décline toute responsabilité en cas d'incident.

Signes extérieurs de la "Zombi Attitude", car "Zombi or not Zombi ?" :

- Teint cireux.
- Yeux rouges.
- Du sang partout.
- la créature hurle comme Céline Dion égorgée.
- la créature se déplace comme si elle en était à 6 grammes OU elle court très très (très très) vite.


BRAVO ! Vous avez reconnu un Zombi !

LEVEL UP ! VOUS AVEZ ACCES AU NIVEAU 2 !

NIVEAU 2 :

-> Un Zombi averti en vaut deux.

Le problème récurrent avec les Zombis, c'est qu'ils souffrent de solitude. On les comprend. Personne ne veut d'un Zombi. D'abord, ça fait peur aux enfants, et puis bonjour le souk, en plus j'habite en ville alors imaginez le bordel dans l'appart, non, non, vraiment, merci, par contre envoyez-le chez ma belle-mère, elle adore les animaux !
Bref, le Zombi, comme il ne peut, malgré Meetic et le speed-dating, rencontrer de nouveaux copains, voire se faire des copines, devient encore plus agressif.

Pour se faire des amis, le Zombi doit donc créer d'autres Zombis ! Pour ça, pas 36 solutions :
- mordre, griffer, blesser, un être humain.
- trouver une porteuse saine et l'envoyer rouler des pelles à tout le monde.
- proposer des transfusions sanguines en promo.


Souvent, le Zombi déborde de bonne volonté, et mord la vie (des autres) à pleines dents (pardon). Y en aura pour tout le monde, vous bousculez pas. C'est à ce niveau
des opérations qu'il vaut mieux se faire rare, éviter de sortir de chez soi, et penser à acheter un fusil à pompe.

BRAVO ! VOUS VENEZ D'ASSISTER A UNE CONTAMINATION !

LEVEL UP ! VOUS AVEZ ACCES AU NIVEAU 3 !

NIVEAU 3 :

-> Devine qui vient dîner ?

Et voilà ! Ils sont maintenant quelques milliers dans le monde ! Grippe A multipliée par 1000 ! A la télé, politiques, médecins, spécialistes, religieux, tous se succèdent chez Pujadas, et leur verdict n'est pas très optimiste. Pour une fois, vous feriez mieux de croire les médias ! Ils disent que c'est la fin du monde, l'Apocalypse, en gros, la merde. Vous n'osez plus sortir de chez vous, et si votre gosse de 7 ans tousse et crache du sang, vous la jetez sans scrupules par la fenêtre.

Les chercheurs du monde entier se penchent sur la question.
Si vous avez du bol, Will Smith viendra vous évacuer vers des lieux plus accueillants et mieux fréquentés. On ramasse les armes à même le sol, on se
barricade soigneusement, on se trouve quelques copains barraqués (eux aussi. Haha), on rationne les raviolis, et on établit un roulement pour l'utilisation de la salle de bain, et des toilettes. C'est fait ? Bien ! Rapidement, plus rien à la radio, plus rien à la télé, les rues se remplissent de Zombis, et vous n'avez guère envie de rejoindre leurs rangs. Commence alors la véritable survie !


BRAVO ! C'EST L'INVASION !

LEVEL UP ! VOUS AVEZ ACCES AU NIVEAU 4 !

NIVEAU 4 :

-> Zombi partout, sécurité nulle part.

Zombis rule ! Ils sont à présent des millions, plus aucun endroit n'est sûr. Ah, comme vous regrettez de ne pas avoir cassé la gueule à ce voisin... Votre vie de tous les jours est un calvaire. Non seulement vous vous faites attaquer chaque fois que vous vous rendez à la superette du coin, mais en plus la seule femelle encore consommable de la planète a choisi votre frère. Les Zombis, sous-nourris, se dévorent parfois entre eux, mais préfèrent globalement s'entasser dans des coins sombres, d'où ils vous guettent de leurs petits yeux vicelards.


COMMENT RESISTER AU ZOMBI :
- l'éviter.
- lui détruire la tête avec tout ce qui vous tombe sur la main : batte, flingue, mixer, vinyles façon freesbee...
...

Vos rangs se réduisent de jour en jour, (mais votre frère & la gonzesse tiennent le coup, bordel!), votre moral est au plus bas, vivre dans la peur est éprouvant et fatiguant...
Un survivant, ou deux si vous avez de la chance, peuvent éventuellement vous rejoindre, et vous raconter deux/trois baratins au sujet d'un lieu protégé par
l'armée, dans lequel il y aurait des survivants. Crétin (ou désespéré) comme vous êtes, vous vous dites :"Qu'est-ce qu'on a à perdre ?".

A ce niveau du jeu, plusieurs options s'ouvrent à vous :

- Vous ne bougez pas : l'armée américaine passe la zone au napalm, et vous vous retrouvez napalmisé, ha ha c'est con hein? THE END.
- Vous tentez le coup : au volant d'un bus surblindé, ou d'une 206, ça dépend du budget du film vous vous taillez (littéralement) une route loin d'ici.

L'option numéro 2 comprend également plusieurs options :

- Pas de chance, malgré une fuite bien réussie, les Zombis sont les plus forts, et hop, adios, affamés comme ils sont, ils ne vous proposent même pas de les rejoindre, ils vous bouffent cru sur place.
- Vous parvenez à atteindre ce fameux lieu protégé, vous êtes en sécurité pour l'instant, mais les producteurs veulent se refaire du fric donc ils vont faire
une suite, amenez de nouveaux joueurs au casting, et donc vous faire éliminer en 20 minutes dans le numéro 2.

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout ça c'est bien beau, mais il y a quand même un problème qui reste souvent sans réponse : DE QUOI SOUFFRE LE ZOMBI ?
Parfois, c'est un singe qui lui a transmis une maladie (ah bah putain, on se demande bien ce qu'on avait injecté au singe !). D'autres fois, c'est
un vaccin contre le cancer qui a eut des effets indésirables (on les teste pas les vaccins avant ?). Il y a aussi la possibilité qu'un mec de votre immeuble ait ramené une gamine possédée dans son grenier. Ou encore qu'une surpopulation en Enfer cause une remontée de ses habitants.
D'accord, d'accord. Mais techniquement, qu'est-ce qui rend le Zombi...Zombi ? La rage ? La grippe porcine ? Les ondes de téléphone portable ? Une allergie au
poisson ?

J'ai écrit à l'OMS, mais j'ai pas eu de réponses, alors si certains de vous ont des idées, qu'ils les postent en commentaires ! ;)

 

 

 

 


Ont été nécessaires à la création de cet article :
- 28 jours plus tard.
- 28 semaines plus tard.
- Dawn of the Dead.
- REC
- Shaun of the Dead.
- Je suis une légende.

 

 

 

Mardi 17 novembre 2009 à 16:43

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Samedi soir. On l'attendait avec impatience.
C'était Le Grand Soir.
On a attendu. Mais ça valait le coup. Oui, ça en valait mille fois le coup.

Ils étaient là. On a joué comme des tarés. Tous ensemble. Comme avant. C'était parfait. C'était fluide. On rigolait ("Eliiikaaaaa mais vomis leur dessus !"), jamais fatigués, jamais lassés.

Finalement, la nuit entière c'était trop court. Déjà hâte d'être à la prochaine les gars :)

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Dimanche 8 novembre 2009 à 18:17

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Vous vous souvenez d'un choc ? Un moment dans votre vie, où vous vous dites que ce que vous avez vécu ou vu vous marquera à jamais, et fera partie de vous ?
J'avais 10 ans à ce moment-là. Mon père m'avait achetée un livre pour mon anniversaire. Il m'a dit quand je l'ai déballé qu'il l'avait lu sensiblement au même âge que moi, et que c'était resté. C'était
Bilbo le Hobbit . J'ai dévoré ce livre. Par la suite, j'ai lu Le Seigneur des Anneaux, la trilogie. J'ai ri, pleuré, vécu ces livres en même temps que les personnages. Je ne voulais pas le finir, tellement je prenais plaisir à lire. Puis, j'ai lu Histoire de la Terre du Milieu, Le Silmarillion, Contes et Légendes inachevées... Et à chaque fois, c'était la même chose : j'étais impressionnée par la richesse des oeuvres, Tolkien a créé une telle mythologie autour des personnages, des terres, chaque élément trouve sa source quelque part.

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Et puis en 2001, Peter Jackson adapte La Communauté de L'Anneau au cinéma. Bien que le film passe sous silence certains aspects de l'oeuvre, il n'empêche que j'ai parfaitement retrouvé ce que j'avais imaginé dans le film : paysages, personnages, magie... Les Deux Tours me fit le même effet.

Puis en 2003, après toute l'attente que j'ai subie, enfin, j'ai pu aller voir Le Retour du Roi.
J'ai été transportée par ce film, à un tel point que j'ai voulu faire du cinéma mon métier.




Si aujourd'hui, mes projets ont bien évolués, J.R.R. Tolkien reste mon auteur favori, Le Seigneur des Anneaux mon plus grand choc littéraire et cinématographique.


http://elika.cowblog.fr/images/top11bromancesfrodosam.jpgEt permettez-moi, s'il-vous-plaît, de m'insurger contre ces jeunes adolescents pré-pubères et ces pseudo-critiques littéraires, qui ont écrit que Harry Potter  est un phénomène comparable au Seigneur des Anneaux ! Pardon, pardon, mais Harry Potter n'a pas le quart du dixième de la moitié de la richesse de l'oeuvre de Tolkien. Quand aux films, n'en parlons pas, on se fâcherait.









Tout ça pour vous demander, à vous, si vous accepteriez de raconter ici un ou l'un de vos chocs, si vous en avez déjà eu un : littéraire, cinématographique, artistique en général, ou bien un moment que vous avez vécu, et où vous vous êtes dit que cela vous rendrait différent.

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Dimanche 25 octobre 2009 à 15:28

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La musique était bonne, le DJ excellent. La compagnie agréable.
L'alcool était de bonne qualité. Le bar bondé.

On s'agglutinait sur le dancefloor, parmis les corps collants et martyrisés, on oubliait le reste, on ne savait plus avec qui on dansait. La tête tournait, les lumières se mélangeaient.
L'idée était d'aller jusqu'au bout. De la nuit. De nos propres capacités. De voir jusqu'où nos corps pouvaient endurer nos désirs.
L'idée était l'exorcisme. Il fallait oublier. Il fallait être autre.

Confusion, expérience, évasion.

Il fallait hurler. Même si plus rien n'avait de sens.
Il y avait un nous, il y avait le Vara, il y avait ces cris que la musique couvrait.


Il y a eu cette fatigue, il y a eu ce sommeil dogmatique. Il y a eu ces oublis.
Il n'y eu rien à regretter.

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