Elika

A Fight between Light & Darkness

Lundi 11 octobre 2010 à 18:36

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Parfois, les éléments sont contre vous. Quoi que vous ayez fait, parfois, tout marche de travers. C'est comme un putain de cercle vicieux. Pas d'équilibre dans la nature, pas de justice, de compensation d'aucune sorte. Juste le Destin avec sa gueule d'enculé des beaux jours qui te fait un doigt d'honneur en passant sur sa mobylette qui pétarade. 
Pas de "Ok, t'as eu une journée pourrie. Ok, ton prof de français vous a gavés pendant 3 heures ce matin avec un cours de méthodologie sur signifiant et signifié et langue. Ok, pour vous occuper en anglais vous avez noté les mecs de la classe (et tu n'as pas été très charitable d'ailleurs). Ok, t'as failli t'endormir sur ta feuille en italien. Ok, dans deux jours t'as colle d'histoire avec le prof le plus sadique que l'histoire ait jamais porté et dans l'idéal il faudrait que tu connaisses 40 bouquins par coeur et ça n'est pas le cas. Bon, d'accord, on va faire un p'tit quelque chose pour toi".

Je demandais pourtant pas grand chose. Je voulais juste jouer à Modern Warfare 2. Mais non, même Steam et ses maintenances à rallonge sont à la botte du Destin aujourd'hui. 
Salauds.

Samedi 11 septembre 2010 à 21:15



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La Pub sur Cowblog, ça m'énerve. Que 15 pages internet pour des chaussures, des sites de dating, des fringues de toutes sortes et des voyages s'ouvrent chaque fois que je vais sur un cowblog ou sur l'administration du mien, vraiment, ça me les brise.

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Les extrémistes religieux, les racistes et autres homophobes à la con, je ne veux plus les entendre. Vos discours de fachos-nazi-religieux-à-la-con, je n'en veux plus. Vous êtes des connards sous-éduqués et inintéressants, avec une vision étriquée et intolérante du monde. Hors de mon chemin.

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J'comprends que ça n'intéresse pas tout le monde, que le film qu'on a réalisé y a deux ans soit projeté dans un cinéma. Mais la moindre des choses, c'est soit de le dire avec un minimum de formes, ou bien au moins de faire semblant d'être content pour moi. Mais le mépris, le désintérêt (à vrai dire le jm'enfoutisme total sans la moindre politesse minimum) du "soupir profond geste désabusé de la main je m'en fous complètement", ça m'a fait mal. Vraiment. Parce que j'estime être une personne qui s'intéressait à ce que vous faisiez, de votre côté, à vos réussites, à vos échecs, vos coups de coeur et vos coups de gueule. On ne m'y reprendra plus, c'est bien sûr.

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Le prochain qui critique mes intérêts et passions jugeant que c'est de la sous-culture et que ce n'est pas digne d'une prépa littéraire, je lui colle mon poing sur la gueule.

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Le premier qui met un commentaire gentil gagne un bisou.

Dimanche 29 août 2010 à 21:03

Qu'est-ce qui va pas chez moi ?

C'est écrit sur ma gueule ? "Prenez-moi pour une conne" ?
C'est possible, au moins une fois, que je ne sois pas toujours celle qui est là, qui dépanne, l'amie qui écoute, la fille à qui on promet la Lune et qu'on largue après une nuit sans sommeil, celle qui aide à sortir de la merde et qu'on laisse tomber,  mais qui répondra quand même au téléphone si ça ne va plus ?!
Est-ce que ça serait POSSIBLE, que de temps en temps, je sois un peu... autre chose ? Genre, une vraie amie ? Quelqu'un qu'on appelle pour prendre de ses nouvelles ? Une copine ? Et pas juste une fille d'un soir ?
Comme ça doit être bien... Exister, VRAIMENT, pour quelqu'un. Quelqu'un qui aura toujours un texto sympa, qui se souviendra de mon anniversaire, quelqu'un qui même à l'autre bout du monde aura une pensée sympa pour ma pomme. Quelqu'un qui aura autre chose à me dire que la liste de ses blu-rays. Quelqu'un qui ne me promettra pas la Lune pour me larguer pour une Allemande, ou bien parce qu'il sera redevenu sobre.


Si je dois prendre des résolutions cette année, ça serait de me débarasser de ces relations de passages, d'intérêts, qui puent et me pourrissent la vie depuis trop longtemps.

Samedi 10 avril 2010 à 16:26


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Des jours comme ça...

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Non, j'en ai rien à foutre d'Apple. Une technologie qui ne vaut pas ce qu'elle coûte, technologie du gadget inutile qu'on vous fait payer la peau des fesses, technologie fashion et ultra-prétentieuse. J'en passe et des meilleures, et je tiens à préciser que s'il y a des adeptes du débat parmi vous, qu'ils aillent sur des sites de fans, et qu'ils nous foutent la paix. (Qui a dit que je n'acceptais pas les critiques ? Erreur, je les eusse acceptées volontiers, mais pas aujourd'hui, aujourd'hui, j'ai mes règles. Casse-toi).


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Non, ce n'est pas que je vais enchaîner soirée sur soirée. Mes vacances ne seront pas reposantes, parce que j'ai du boulot. Voilà. Si ça t'amuse de faire des dissertes et de lire des bouquins chiants, on échange. Maintenant, si ça t'amuse pas, arrête s'il-te-plaît de me demander pourquoi mes vacances ne seront pas reposantes. On a pas tous la chance de finir l'année le 20 mai.


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Si je rate mon concours, c'est pas grave, je le repasserai encore. Et si je l'ai pas, je me démerderai pour payer une formation à Créajeux, ou équivalent.


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J'en ai rien à foutre des gens que je croise via internet, à vrai dire, j'en croise tous les jours des vingtaines. Et s'il te faut trois conversations pour déterminer que je suis une "femme idéale", il ne m'a pas fallu tout ce temps pour savoir dès le début qu'on ne se croiserait jamais, et que jamais on aurait une relation différente de celle de l'échange casuel via msn. Je n'y crois pas. Même les amitiés à distance maintenues grâce au téléphone et internet, je sais maintenant que ça ne peut pas marcher si bien que je le croyais. Alors les allusions, va falloir les arrêter. Que sais-tu de moi, pour me juger ainsi ?

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Ta conscience te laisse-t-elle en paix lorsque tu retournes avec ta copine à 600 bornes de chez moi ? J'en ai plus qu'assez de tes sourires hypocrites quand tu te retrouves face à moi, et qu'elle est loin, quand tu me dis que je t'ai manqué, mais qu'en 6 mois tu n'as pas été foutu d'envoyer un seul sms, même pour mon anniversaire. C'est se foutre de moi, tout simplement. Tout sucre et tout miel quand tu es là, et indifférent au premier degré quand tu es loin. Est-ce si difficile de prendre de mes nouvelles ? Marre des excuses foireuses. Moi non plus, j'ai pas le temps. Moi aussi je bosse, bordel. J'arrête de t'excuser. J'arrête de t'attendre. Comme dirait l'autre, y a plus rien à sauver. C'est trop tard, deux ans trop tard.

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La goutte d'eau qui a fait déborder le vase peut s'en retourner en paix, son oeuvre est accomplie.

Mardi 23 mars 2010 à 17:37

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Aujourd'hui, ma prof de français m'a prise à part et m'a dit :"Je constate que depuis quelques temps, vous prenez vos cours sur un ordinateur. C'est pourquoi exactement ?"

Ce que j'aurais dû répondre

Ce que j'ai répondu

Bah c'est parce que ça m'éclate d'aller sur Facebook et jouer à World of Goo pendant que vous nous parlez de trucs absolument inintéressants.

Je prends mes cours avec... en fait...


-"Je ne sais pas, vous trouvez cela attendu de la part d'élèves d'hypokhâgne ?"

Aucune idée, mais si je ne faisais que des trucs attendus, et si je faisais tout le temps comme tout le monde, je trouverais ça chiant, pas vous ?

Je ne sais pas si c'est "attendu", mais j'ai vu des élèves d'autres classes le faire, et comme je tape très vite, ça me permet d'avoir un cours plus propre et mieux structuré.


- "Écoutez, en tout cas, ce que je peux vous dire, c'est qu'il y a une observation de ma part. Pour l'instant je ne dis rien."

Tant mieux, vieille connasse réactionnaire qui aurait interdit internet pour qu'on puisse encore avoir des encyclopédies Universalis, je t'emmerde. Observe-moi si ça t'amuse.


Tout ça avec sa gueule d'enfarinée offensée, l'air de dire "Seigneur, les jeunes d'aujourd'hui !"

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Et ça, ça m'a énervée. D'abord, qu'elle me demande à quoi sert mon ordinateur en cours... Non mais sérieusement, d'où elle sort, avec son agrégation de lettres ? On leur apprend pas l'existence des ordinateurs à l'ENS ? C'est vraiment propre aux profs de lettres en plus, parce que dans les autres classes, il y a plus d'ordinateurs que de stylos. Parce qu'on est un "lettré" on aurait pas droit à un outil moderne pour prendre ses cours ? En quoi ça peut bien la déranger ? Certes, j'ai bien fait quelques incartades sur internet, mais mes cours ont toujours été pris avec sérieux, la preuve, je les envoie aux absents, et en quoi est-ce plus mal que ceux qui y vont avec leur téléphone, voire ceux qui dessinent sur leur feuille, ou discutent avec leur voisin ? Faut vraiment avoir envie de faire chier. Faut vraiment vouloir profiter de son petit pouvoir sur l'élève, se dire "ouaiiis, c'est moi l'boss, j'peux la faire chier si je veux". Ma tête lui revient pas, ok. La sienne me revient pas non plus, donc c'est aussi bien. Mais franchement, ça n'empêche pas que je ne vais pas aller lui interdire de s'habiller comme un épouvantail. Alors qu'elle me laisse prendre mes cours comme je veux, sinon ça va finir de m'agacer.

Les profs s'étonnent de voir certains d'entre nous baisser les bras, et sombrer dans le "j'm'en foutisme", s'endormir en cours et quitter les concours blancs avec 2 heures d'avance. La prépa, c'est l'enfer quand tu te dis que tu fais partie d'une véritable "institution" qui se fiche bien de toi : l'essentiel, c'est que dans 2 ans, tu sois une machine à disserter. Certains s'y plieront fort bien, puisque dans leur futur job, c'est ce qu'on leur demandera. Mais la part de créativité, d'imagination, de fantaisie, si primordiale pour moi au lycée, on la réduit à quelque chose à bannir. Le "style" personnel que nos profs se targuent de développer chez nous, ils l'enfouissent sous dix tonnes de méthodologie. Jamais tu ne laisseras une part de toi, de ce qui te rend particulier, distinctif, dans ta copie. Je plains les profs qui nous corrigent. Douze pages de blabla sur un sujet toujours identique, traité en trois parties, trois sous-parties.

Alors on s'évade comme on peut, pour oublier que cette prépa nous met en face du fait que nous devenons peu à peu des êtres d'une banalité confondante. Au moins, quand on est un autre, on peut briller par des actes virtuels, avoir un impact sur un monde, imaginaire certes, mais on a l'impression d'être "réel" à travers un personnage que des millions d'autres incarnent pourtant tous les jours. 

J'écris, j'écris beaucoup. Je joue aussi. Énormément. Parce que je ne veux pas devenir une machine, parce que si j'en deviens une, je n'aurai aucune chance de devenir Game Designer. Là où on me demandera de la créativité et de l'imagination, je ne saurai être qu'une ex-prépa incapable de répondre à la question sans trouver de problématique, d'introduction, et de plan dialectique. On se focalise sur la sortie, en nous disant que de toutes façons, personne ne s'y éclate. Même pas les premiers de la classe. La prépa, c'est le passage obligé qui fait joli sur un dossier, et encore, pas dans tous les dossiers.

Ce qui fait envie, c'est l'avenir, et aucun Carpe Diem au monde ne nous fera apprécier nos jours à Fauriel.




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