Elika

A Fight between Light & Darkness

Lundi 10 mai 2010 à 21:50

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Vraiment, j'ai rien à dire, c'est désespérant.

Je dis rien, je fais rien, j'écoute même plus.
J'ai juste envie de me taper la tête contre un mur en hurlant que je veux sortir, que j'en ai marre, que je suis fatiguée.
Marre de rentrer le soir et trouver ma vie vide de monde, vide de sens, vide d'ambition. Douter de tout à la moindre réflexion. Perdre l'envie d'aller de l'avant, perdre jusqu'à l'envie de se justifier. Je m'emmerde.

Marre de me lever le matin, sans trouver la volonté de mettre un pied l'un devant l'autre. Marre d'être aussi molle, aussi vidée, aussi ennuyée.
J'ai pas d'envies. Ni de sortir, ni de voir du monde, ni de bosser, de faire du sport. Je reste sur mon lit devant une page Open Office d'une blancheur éclatante, sans même trouver des mots pour illustrer mon état.

Prostration, ennui. Ce monde est moche. Celui de mes feuilles de cours qui s'envolent dans un désordre sans nom, quand dans un élan de rage, je mets un coup de pied dans mon sac de cours. Je me demande comment j'ai pu me laisser aller à ce point.
Mes parents ont cru que je faisais une dépression aux dernières vacances. Au début je ne comprenais pas pourquoi ils pensaient ça. Et puis, rétrospectivement, je me suis aperçue que j'avais passé la première semaine à ne jamais sortir de ma chambre, à dormir toute la journée, à ne plus m'habiller, me coiffer, à refuser la moindre sortie, la moindre activité. Et à grands coups de pied au cul, j'me suis un peu réveillée. Mais je m'emmerde toujours.

Y a rien d'intéressant à voir. Je suis un automate, et j'ai l'impression d'être là pour personne. D'ailleurs j'ai l'impression que tout le monde s'en fout. Comme si c'était normal. Mais moi, je sais que j'ai changé. Que je ne suis plus la même qu'avant. Personne le voit, personne le dit. Soit j'ai un talent pour la comédie, soit, effectivement, tout le monde s'en branle. Et c'est vrai que vu de l'extérieur, ça peut ressembler à de la fatigue. Sauf que je suis tellement fatiguée que je ne sais même plus comment me reposer.


Je dis que je m'en fous, mais c'est pas vrai. J'aimerai bien qu'on m'indique une porte de sortie, même si je sais où elle est et que personne ne la franchira pour moi, que c'est à moi de tenir le coup jusqu'à elle.





Bouteilles à la mer

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Par Plume le Lundi 10 mai 2010 à 22:42
Beuh j'vois qu'on est dans la même phase "lassitude de tout" :(.
Je ne savais pas que tu le vivais aussi mal, désolée. Je voyais que tu semblais fatiguée, physiquement, et de Saint-Etienne, mais t'étais tellement rayonnante samedi soir que j'ai pensé que je me faisais des idées.
(ça te va vraiment bien les cheveux longs et ondulés, j'ai voulu te le dire tout le week-end^^)
 

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