Elika

A Fight between Light & Darkness

Lundi 24 janvier 2011 à 23:09


http://elika.cowblog.fr/images/19212745jpgr760xfjpgqx20091216111615.jpg

"BONJOUUUUR et bienvenue sur cette Opération Frisson spéciale Y a que les cons qui ne changent pas d'avis !"

Et personnellement, je suis ravie d'appartenir à la catégorie de ceux qui changent d'avis, comme cela m'est arrivé ce week-end. Que je vous situe le contexte : les films de créatures, c'est moyennement mon truc. Dans le cas des vampires, mon mètre étalon, c'est Interview with the Vampire, pour moi le seul vrai bon film de vampire depuis le Nosferatu de Murnau et le Dracula de F.F.Coppola, qui sont à mon avis les vrais héritiers du roman de Bram Stocker.
Quand au film de loup-garous, je n'ai jamais trouvé celui qui m'a accrochée. Les tentatives passées de faire un film de loup-garous vraiment classe et tout ont été ratatinées par le fait qu'elles ont toutes "mal vieilli", voire très mal. Pas évident non plus d'être original sur un sujet aussi ancré dans les croyances populaires, dans l'inconscient collectif, avec toutes les représentations que cela peut véhiculer. Bref. Quand j'ai vu Wolfman trôner pour 5 € sur une étagère à Odyssée, je me suis dit que le film ne les valait sûrement pas, mais qu'après tout, le risque ne coûtait pas très cher. Alors quoi ?! Hop, ni une, ni deux, je ramène ça à la maison, je mets ça dans le lecteur, et voilà.

Deux heures plus tard...

Mea culpa, mea culpa. Le film de loup-garou peut être très bon, très bon, et même excellent.
Wolfman en est la preuve par trois :
- une ambiance au poil.
- un scénario solide.
- des acteurs qui gèrent leurs mères.

L'ambiance, tout d'abord. Gros boulot de lumière, de son, de décors, de musique (composée par Danny Elfman, et éduquez-vous bande d'idiots si vous ne savez pas qui c'est !)... Bref, de gros efforts sur la photo, le cadre... De bons effets gores, beaucoup de tripes à l'air, de membres arrachés, de vieilles giclées de sang bien dégueux, on se croirait à l'abattoir avant Noël. Tension, sursauts, le trouillomètre qui s'agite quand même à certains moments... Que demande le peuple ?

Le scénario, ah ! Bon, dans un film de loup-garou, on joue toujours sur les mêmes clichés : par une nuit de pleine lune, y a une vilaine bébette dans la forêt, avec des dents et des griffes, elle mord un type qui passait par là, et hop, tous les 28 jours, comme le veut la coutume, il devient lui aussi une vilaine bébette qui croque les gens. Les villageois se font bouffer,  puis un type plus intelligent que la moyenne débarque, et tue les loup-garous avec des balles en argent, et les villageois sont contents.
Wolfman parvient, tout en se fondant de très près sur les codes et conventions du genre (légendes gitanes, représentations collectives...), à être très original dans son contexte et son cadre (L'Angleterre de la fin du XIXème siècle). En intégrant au mythe du loup-garou celui d'Oedipe, il offre alors une double dimension à l'intrigue, et les personnages gagnent en profondeur. Les enjeux entre eux en sont plus intéressants, plus complexes. On a pu reprocher au film ses longueurs, moi je trouve justement que contrairement à un film où on aurait pu se contenter d'enchaîner les scènes de transformations, de gore, et de baston sans réels enjeux, Wolfman insiste sur tout le "background" de sa trame, à savoir des relations non superficielles entre ses personnages, même secondaires. La toile qui se forme entre eux tout au long du film dépasse le cadre traditionnel des relations inter personnages dans des films de cet acabit et de ce budget, et tout le film est dominé par cette reprise de la tragédie oedipienne, qui trouve ici un écho juste et puissant.

Les acteurs, je me faisais pas trop de soucis non plus ! Benicio del Toro déjà, rien que ça, partage l'affiche avec le géant Anthony Hopkins, la jeune talentueuse Emily Blunt, et le désormais sacralisé Hugo Weaving. Un quatuor de choc, pour une interprétation à la hauteur de nos attentes.


En gros, Wolfman est devenu ma référence du film de loup-garou, vous me direz, compte-tenu de ses prédecesseurs, il n'avait pas beaucoup de mal à s'imposer. Malgré les a priori que j'avais pu avoir au départ, force est de constater que le film de Joe Johnston me fait amèrement regretter de l'avoir boudé à sa sortie en 2010 !



http://elika.cowblog.fr/images/thewolfmanwallpaper07.jpg

Jeudi 13 janvier 2011 à 9:52

http://elika.cowblog.fr/images/1499261782041188617141116034021884536767273922986n.jpg
Et voilà. Après seulement une semaine et demie de cours en 2011, mes poumons décident de me faire chier à nouveau. Voilà pourquoi ce matin, au lieu d'être en philo depuis deux heures, je suis clouée sur mon canapé, à écrire un article pour passer le temps. Je viens de terminer mon exposé avec Powerpoint à l'appui sur Dario Argento pour mon cours d'italien de demain, et voyez-vous, je pense qu'il va bien durer un quart d'heure, en parlant à la vitesse de la lumière. Parce qu'il y a trop de trucs à dire sur Argento, et que ce sujet me passionne. Ce dernier aspect étant relativement rare dans tout ce que je fais depuis l'an dernier, j'en profite, je le fais à fond. Les hypokhâgneux et khâgneux d'italien de Fauriel vont donc se taper un quart d'heure d'analyse du cinéma d'Argento, et comme l'a dit Alex "T'as conscience que tu vas faire chier tout le monde ?", eh bien oui, je l'ai, mais je m'en tamponne le coquillard avec une saucisse Herta, car mon professeur d'italien, très open-minded, a toujours apprécié mes exposés parfois un peu fantasques, je vous l'accorde, et je ne me suis pas emmerdée à faire une présentation vidéo (je suis la seule à l'avoir fait pour l'instant), pour blablater cinq minutes sur Dante ou Verdi. Naméo.
Mon seul regret, c'est de ne pas pouvoir diffuser carrément des extraits. Paraît qu'il faut pas pousser Mémé dans les orties.

Tant pis. Peut-être leur donnerai-je au moins la curiosité d'aller voir sur Youtube quelques massacres de pauvre femme bien sanglants, "juste pour voir quoi...". Quitte à passer pour une dérangée, j'aime autant que ça soit carrément quitte ou double.

Du reste, travailler sur Il Maestro del brivido (Reverso est votre ami) m'a carrément redonné le goût de voir à nouveau Suspiria. Quand je pourrai regarder un écran pendant longtemps sans prendre 39° de fièvre, je le ferai sans doute.

Samedi 18 décembre 2010 à 18:45

Il était temps, paraît-il.


J'aime regarder :


http://elika.cowblog.fr/images/57CD313CE4864018AAE50F2BF69F7843.jpgDes Pixars, des Dreamworks (des films d'animation quoi) : ça me détend, me fait sourire, la musique est d'ailleurs souvent très jolie... Bref, que du bonheur.


http://elika.cowblog.fr/images/howtotrainyourdragon1.jpg






















http://elika.cowblog.fr/images/thelordoftheringstheonering3dscreensaver.jpgDes grands films d'aventure : pour ne pas les citer, "Le Seigneur des Anneaux", "Avatar"... et j'en passe.http://elika.cowblog.fr/images/avatarwallpaper11261394081.jpg

















http://elika.cowblog.fr/images/fourweddings.jpgQuelques comédies romantiques britanniques : "4 Mariages et 1 enterrement" ! =Dhttp://elika.cowblog.fr/images/loveactuallycover.jpg















J'aime lire :



http://elika.cowblog.fr/images/050725seigneuranneauxliv.jpgRelire le Seigneur des Anneaux.

















Des romans d'heroic-fantasy en général.





J'aime jouer :


Refaire pour la énième fois la campagne de Halo 3.
 
http://elika.cowblog.fr/images/reach10986422Full.jpg


Me balader dans les paysages verdoyants de Prince of Persia.

http://elika.cowblog.fr/images/pops023.jpg



Rejouer à mes vieux classiques de PSone.
http://elika.cowblog.fr/images/GranTurismo2PSJaquette.jpg

Je n'ai personne d'autre à taguer que Warnapp, qui a laissé tomber son blog à ce qu'on dirait, mais tant pis, c'est mieux que rien.

Mercredi 15 décembre 2010 à 17:26

http://elika.cowblog.fr/images/AssassinsCreedBrotherhoodArtworkEzioAuditoreCesarBorgia.jpg



La leçon du jour, c'est que tous les cons ne sont pas sauvables. Ne croyez pas que j'ai une foi inébranlable en l'Humanité, malgré mon optimisme.
Les gens sont cons. A différents degrés, à différents niveaux, mais bien souvent, à vouloir se battre comme moi contre des moulins à vent, on se retrouve déçu et amer. Dire ses 4 vérités à un connard sans que pour autant on le sente flancher un seul instant, dans sa prétention et son assurance, c'est très décevant, et malgré tout ce que j'ai pu en dire, ce soir, c'est que j'ai la sensation que ça n'aura pas servi à grand chose au final. Après tout, il va rester le connard cosmique qu'il a toujours été, il finira peut-être par être agrégé, il sera prof de français dans une quelconque classe prépa bien docile, il portera toujours les mêmes fringues informes, sera toujours coiffé comme un loser, et appartiendra toujours à cette masse grouillante d'indifférents à tout, pour qui "tout se vaut", et qui courbera l'échine en souriant pour se laisser entuber. Et surtout, il aura toujours ce rictus infâme qui lui donne son air de roi de son petit monde. Sa bonne femme aura typiquement le même profil, leurs enfants iront à Louis le Grand, et bis repetita. Encore et encore.
Finalement, on arriverait presque à en comprendre la tristesse de ce monde.

Mardi 14 décembre 2010 à 17:55

http://elika.cowblog.fr/images/49162786assassinscreed20070710000750338jpg.jpg

J'en connais un, s'il continue à faire son petit élève bien sage et hypocrite, il va prendre mes cinq doigts sur la figure, qu'il n'a d'ailleurs pas très jolie. 
Pour bien vous situer la chose, mon prof de littérature est un incapable. C'est simple : on a 5 oeuvres au programme pour le concours de l'ENS. Figurez-vous que nous en sommes à une et demie... Pour plus de la moitié de l'année en nombres de semaines, oui oui. Autant dire que dans la classe, il y a des élèves inquiets. Pas moi, ou à un degré inférieur disons, parce que comme le concours ne m'intéresse pas, si le programme n'est pas fait dans l'année, ça ne sera pas un drame. Mais pour ceux qui ont cet objectif, c'est se moquer du monde. Mais quand nos délégués ont soulevé le problème avec lui, il s'en est tiré par une magnifique pirouette. Ce qui m'agace grandement, c'est que ce prof a une pastèque à la place de la tête. Agrégé, thésard, j'en passe. Un prof de prépa, ça se croit juste intouchable. Après tout, qui sommes-nous, pour remettre en cause le niveau d'un normalien ? Et bien voilà. C'en est suivi une heure et demie de "leçon de morale", mais surtout d'humiliation. Un discours de réactionnaire élitiste de l'élite, sur l'illégitimité de beaucoup d'entre nous à être en prépa. Que nous n'étions pas vraiment dignes de son savoir supérieur, au fond. Le genre de personne qui pense tout savoir, tout maîtriser, et qui du haut de son petit piédestal, se croît supérieur à tout le monde. 
Mais passe encore le prof qui ne fout rien, vient en cours sans n'avoir rien préparé, nous fait un devoir dans le semestre et en fait notre moyenne non sans nous avoir saqués au passage. Non, vraiment, passons.
Un prof pareil, me direz-vous, doit susciter un vrai mécontentement, surtout dans la tête de classe qui a de réelles exigences pour la fin de l'année, en pas seulement en spécialité lettres... Eh bien oui, mais pas pour le petit Nico. Parce que lui, sous-admissible à l'ENS Lyon l'an dernier, il n'a pas besoin du prof au fond, il sait déjà tout. Mais en fait, il n'a besoin de... personne ?! Ce brave petit Monsieur, depuis le début de l'année, je ne sais pas ce qu'il cherche, mais il va le trouver. De travers en travers, de sous-entendu en sous-entendu, il va finir par réellement me chauffer. Je n'ai pas forcément que ça à faire, de me laisser envoyer sur les roses. J'essaie d'éviter de me prendre la tête avec la prépa, ce qui inclus éviter le conflit avec mes camarades de classe... Mais je n'ai pas l'intention de me laisser humilier plus longtemps, surtout pas par un petit con prétentieux qui a une sale tête gonflée. D'ailleurs, si ce matin le prof n'était pas passé derrière moi à ce moment, le petit Nicolas aurait gagné son aller simple à travers la baie vitrée derrière lui. Et demain, je ne raterai pas l'occasion de lui dire ses 4 vérités à ce type, qui a l'air de pas vraiment comprendre que je ne suis pas du genre de ceux qu'on peut rabaisser parce qu'ils n'ont pas le profil du parfait petit Normalien... Je serais plutôt du genre "sanguin qui tape quand il en a marre des cons qui l'entourent, et quelque soit leur niveau d'études". Je vous promets qu'il ne va rien comprendre quand je vais lui tomber dessus, cet enfoiré. Il est temps qu'il comprenne de quelle trempe je suis faite, je n'ai pas l'intention de passer une semaine de plus  comme ça et qu'il puisse penser qu'il a le droit de se croire ouvertement supérieur à moi. Il aura le droit de le penser, simplement, et encore, avec la migraine qu'il se traînera s'il me répond jusqu'à la gauche, il n'en aura même plus envie.
Fuckin' guaranteed man.

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | Page suivante >>

Créer un podcast