Elika

A Fight between Light & Darkness

Jeudi 18 novembre 2010 à 19:13

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Rah ! Mais pourquoi je suis tellement en colère comme ça ?! J'ai les nerfs, mais d'une force ! J'ai l'impression que mon sang bouillonne dans mes veines et j'ai envie de hurler en courant partout. D'ailleurs je crois que je devrais aller courir dehors dans le froid, ça me calmerait. J'ai déjà défoncé au moins 500 zombies à la batte, sans grande amélioration de mon humeur.

Ok, j'ai foiré mon concours blanc de littérature, j'ai étalé de la merde sur dix pages que j'ai même pas relues tellement j'avais les boules, mais merde, je m'en tape ! Qu'est-ce que ça peut bien me faire de me taper 6 ?! De toutes façons, je les déteste, mes profs, ce que je fais, ça ne sert à rien, j'en vois pas le bout, alors what's the point ?! Je ne comprends pas comment ce genre de détails (parce que c'en est un) peut influer à ce point sur mon humeur. Vraiment, j'ai l'impression que je vais littéralement exploser de l'intérieur. Le premier qui va me faire un tant soit peu chier ce soir va s'en souvenir jusqu'à ses 100 ans, promis. Et pourtant le pauvre, ça ne sera même pas sa faute.

Je ne me reconnais pas dans ce que je fais. Ce matin, comme tous les matins de cette foutue semaine à la con, je rends une copie pleine de mots et vides de sens. Un étalement strictement méthodique de connaissances sans but. Parfois, je m'absorbe tellement dans ce que j'écris que quand je relève la tête, et que je vois ce que j'ai marqué, je me demande si c'est vraiment moi qui ai écrit ça... Tellement de fioritures sur cette copie, tellement de mots alignés comme les soldats qui défilent le 14 juillet. Trop parfaits. Trop superficiels. Ordonnés. Chaque mot à sa place, l'alinéa de trois carreaux parfaitement respecté, un saut de ligne entre chaque partie, trois entre l'intro/la première partie et la troisième partie/la conclusion. Une amorce manquée, mais une amorce quand même.

Et le dédain de mon prof, qui me claque le sujet sur la table, comme s'il venait de me jeter de la merde à la gueule. Ce dédain, ce mépris que je vois toujours, même si je suis sûre que j'exagère. Quand ils me rendent ma copie, quand en colle ils regardent leurs montres à la fin de mon exposé. J'espère qu'il rigolera bien en corrigeant mes inepties. Je lui souhaite bien du plaisir.

Vraiment, ça me manque de pas être reconnue pour ce que je fais, plutôt que d'être parfois reconnue pour quelque chose qui n'est pas moi, qui ne représente rien à mes yeux. Comme quand par miracle, j'obtiens une bonne note.
"C'est bien, en progrès".

Te fais pas d'illusions mon pote, tout ça c'est comme les effets de la drogue : ça dure pas. C'est joli, ça brille, et ça te fait voir les étoiles, mais le lendemain, t'as mal à la tête, et t'es rien de plus que la merde que t'étais hier. Glop.

La connerie humaine n'a pas de limites. Aucune frontière, pas de couleur de peau, de religion, de sexe, ni de niveau d'étude.

Bouteilles à la mer

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