Mes chers compatriotes,
Je sais combien, en ces mois difficiles de grisaille hivernale, le découragement, la fatigue, la déprime, la grippe voire la tuberculose guettent le khâgneux. Trop de travail, trop de stress ; pas assez de temps, pas assez de sommeil.
Mais, khâgneux de tout poil, prenez courage ! Nous sommes une nation de survivants ! N'avons-nous pas déjà surmonté une hypokhâgne, puis parfois une khâgne voire deux ? N'avons-nous pas déjà vécu des concours blancs et noirs à la pelle ? Contre vents et marées, à travers colles et versions, commentaires et dissertations, n'avons-nous pas toujours gardé le cap ?
Oui, nous souffrirons ; mais nous sommes de la race des preux ! Le sang d'Achille et d'Enée coule dans nos veines ! Le Gaffiot et le Bailly sont les armes que fabriqua pour nous Héphaïstos, faisant ainsi de nous les merveilleux gardiens du Temple des Lettres ! Notre passé est glorieux ; tournons-nous à présent vers l'avenir et, d'une même voix, emplissons les cieux de notre clameur :
YES WE KHAGNE !
(J'ai recopié ce texte sur un groupe Facebook, mais je le trouve tellement bien écrit qu'il fallait absolument que je le fasse partager !)