Elika

A Fight between Light & Darkness

Mardi 19 octobre 2010 à 20:00












 
Pourquoi il faut toujours en arriver là ?

Jeudi 14 octobre 2010 à 21:19

http://elika.cowblog.fr/images/P8160248.jpg(photo par moi, pitié me la piquez pas trop ;))
 




Même quand on veut tout prendre avec "philosophie", en se disant que le désintérêt est le plus sûr moyen d'être imperméable aux émotions des autres, sans laisser échapper les siennes, on est parfois surpris de la vitesse à laquelle l'écorce s'effrite, s'entaille, se fracture, et finalement se brise. Comme le sable s'écoulant irrémédiablement d'un sablier brisé, nos émotions échappent à notre contrôle, aussi puissant soit-il. Il suffit du moindre impact pour que tout se brise. On laisse échapper des paroles pleines de sens, trop pleines de sens. Des paroles qu'on regrettera quand "tout ça" se sera calmé, quand l'écorce se reformera, et qu'on se promettra de ne jamais plus perdre le contrôle de soi de cette manière. Tout irait bien s'il n'y avait pas les autres. Ces autres, qui ont entendu et compris.

Quand vos émotions ne vous submergent pas, elles submergent les autres. Les blessent, les irritent, les déconcertent.
La question reste de savoir comment réagir, face à cet étalement impudique de sentiments ? Surtout quand on en veut pas ?

Repousser la colère d'autrui, ou bien sa haine, ou encore son amour envers/pour vous, est-ce que ce n'est pas encore plus compliqué encore que de jouer le rôle de celui/celle qui se dévoile ? Au fond, se dévoiler, c'est mettre fin à une souffrance, à un poids, lourd, sur le coeur et l'esprit. C'est trouver la paix en soi, à défaut de la trouver avec autrui. Mais l'autre, celui ou celle qui doit "se débrouiller" avec les sentiments bruts que vous lui avez confié ? Que va-t-il/elle en faire ?
Les recueillir, comme un trésor, parce qu'on les a attendus longtemps ? Ou alors les rejetter loin de soi, parce qu'on en veut pas ? Ou encore, ne rien en faire du tout ? Prétendre qu'on a jamais rien entendu, vu, lu ?

Y a-t-il une bonne manière de ne pas encombrer les gens de sentiments dont ils ne veulent pas ? Et inversement, comment faire pour annoncer aux gens, sans les blesser, que vous ne pouvez rien pour eux ? Que ni leur haine, ni leur amour, ne vous touchent ni ne vous affectent. Mais simplement, qu'ils vous pèsent.

Leur dire que vous avez cherché les mots. Sans les trouver. Existent-ils, de toutes façons ?


J'ai cherché le meilleur moyen de ne pas blesser. J'ai contenu ma colère, ma volonté de comprendre. J'ai renoncé à m'emporter, et j'ai compris que je n'obtiendrai pas de réponse, parce qu'il n'y en a pas. C'est probablement inexplicable. Si c'était inavouable, j'aurais probablement préféré, mais ça n'était pas le cas. J'ai reçu le sable dans le visage, comme une claque, même si l'intention n'était probablement pas d'en donner.

Je ne peux pas. Je ne veux pas. Pas comme ça, pas pour ça.

En fait, tout va toujours de travers. Quoi qu'on dise, quoi qu'on pense. Quoi qu'on fasse. Rien ne va comme on l'attend. Ou comme je voudrais. Je ne peux pas prétendre être insensible, je ne tiens pas à l'être. Mais comme j'aimerai parfois, juste de temps en temps. Comme aujourd'hui, comme ce soir. Quand les sentiments des autres vont à l'encontre des miens, quand j'ai la nausée à force de devoir remuer des questions qui n'ont pas de réponses.

Là, je vous l'avoue, s'il reste une écorce sur mon torrent d'émotions, elle est bien mince. Il vaudrait mieux que je me taise, car ce qui sera dit sera dit, et il se pourrait que je regrette déjà bien assez demain.

Je crois qu'il faut que je dorme, surtout si je tiens à conserver à visage à peu près humain. Et je dis bien "à peu près".

Lundi 11 octobre 2010 à 18:36

http://elika.cowblog.fr/images/geekinside1280.jpg

Parfois, les éléments sont contre vous. Quoi que vous ayez fait, parfois, tout marche de travers. C'est comme un putain de cercle vicieux. Pas d'équilibre dans la nature, pas de justice, de compensation d'aucune sorte. Juste le Destin avec sa gueule d'enculé des beaux jours qui te fait un doigt d'honneur en passant sur sa mobylette qui pétarade. 
Pas de "Ok, t'as eu une journée pourrie. Ok, ton prof de français vous a gavés pendant 3 heures ce matin avec un cours de méthodologie sur signifiant et signifié et langue. Ok, pour vous occuper en anglais vous avez noté les mecs de la classe (et tu n'as pas été très charitable d'ailleurs). Ok, t'as failli t'endormir sur ta feuille en italien. Ok, dans deux jours t'as colle d'histoire avec le prof le plus sadique que l'histoire ait jamais porté et dans l'idéal il faudrait que tu connaisses 40 bouquins par coeur et ça n'est pas le cas. Bon, d'accord, on va faire un p'tit quelque chose pour toi".

Je demandais pourtant pas grand chose. Je voulais juste jouer à Modern Warfare 2. Mais non, même Steam et ses maintenances à rallonge sont à la botte du Destin aujourd'hui. 
Salauds.

Dimanche 10 octobre 2010 à 10:39

http://elika.cowblog.fr/images/shrek05.jpg

Je suis super motivée. Bon, je ne sais pas exactement par quoi, et je ne me pose surtout pas la question, des fois que mettre le doigt dessus me rendrait irascible, voire me mettrait en face des réalités désagréables et des responsabilités que je cherche à éviter.

Et pour dire les choses comme elles sont, je crois que je vais continuer à jouer l'adolescente attardée. Je crois que ça me réussit plutôt bien. 


"And now that I don't want for anything
I'd have Al Jolson sing "I'm sitting on top of the world" "


 

Lundi 27 septembre 2010 à 21:58

http://elika.cowblog.fr/images/crash.jpg




J'ai la tête qui va exploser c'est sûr. J'ai le stress, mon estomac fait des noeuds de marin, je me réveille dix fois par nuit. C'est un peu tout, un peu rien, j'aimerais bien que mes pensées me laissent tranquille, mais apparemment c'est pas si simple de débrancher son cerveau. Il paraît qu'étant normalement constitué, on ne contrôle pas ses émotions. Dommage.

Parce que ça m'aiderait bien.

Je ne supporte plus le regard des gens, je ne sais plus comment il faudrait que je sois, comment il faudrait que je me comporte.
J'ai peur de m'attacher aux gens, et inversement je ne peux même pas m'empêcher de leur faire confiance trop vite.

Je vois des gens tout autour de moi qui assument tout, si facilement : leur boulot, la pression, les p'tits tracas de tous les jours...
Y a des gens que d'être amoureux rend heureux, moi ça me compresse la poitrine tant et si bien que je n'arrive pas à respirer : je doute de tout, et surtout de moi. C'est tellement con.

Ouais, la vérité c'est que je me sens minable, et incapable.
Ordinaire.

J'aimerais bien avoir, vous savez, ce "petit quelque chose", ce truc, qui fait qu'on se démarque, un peu, même un tout petit peu.

Putain, tout va bien chez moi. Je suis en bonne santé, j'ai des amis, une famille sur qui je peux compter quoi qu'il arrive.

Alors pourquoi j'peux pas me faire une raison ?

Allez, fous-toi la tête sous la couette, ça ira mieux demain.

<< Page précédente | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | 9 | Page suivante >>

Créer un podcast